Fantôme: Signe extérieur évident d'une frayeur interne.
aphorisme de Ambrose Bierce de Le Dictionnaire du Diable
Ajouté par Simona Enache
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Des citations similaires
Toute conduite, qu'il s'agisse d'un acte déployé à l'extérieur, ou intériorisé en pensée, se présente comme une adaptation, ou, pour mieux dire, comme une réadaptation.
Jean Piaget dans Psychologie de l'Intelligence
Ajouté par Simona Enache
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Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité.
citation de Albert Einstein
Ajouté par Simona Enache
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Donnez-moi la beauté de l'âme, que l'extérieur et l'intérieur soient en harmonie!
citation de Socrate
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur.Le seul vrai garant de la paix est en soi.
citation de Dalaï Lama
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Tout est affaire de point de vue, et le malheur n'est souvent que le signe d'une fausse interprétation de la vie.
Henry de Montherlant dans Carnets XX
Ajouté par Simona Enache
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Le fait d'être habité par une nostalgie incompréhensible serait tout de même le signe qu'il y a un ailleurs.
Eugène Ionesco dans Notes et contre-notes (1962)
Ajouté par Dan Costinaş
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Le bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous.
citation de Dalaï-Lama
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L'architecture actuelle s'occupe de la maison, de la maison ordinaire et courante pour hommes normaux et courants. Elle laisse tomber les palais. Voilà un signe des temps.
Le Corbusier dans Vers une architecture
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Comme les homards, les jeunes filles ont l'extérieur exquis. Comme les homards, elles rougissent quand on veut les rendre comestibles.
Salvador Dali dans Pensées et anecdotes
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Quand un niais dit qu'il est sot, c'est bon signe; cela signifie qu'il s'éveille.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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L’absence ou le mépris du programme n’est pas nécessairement un signe de totalitarisme.
Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme: le système totalitaire
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Je ne me souviens pas d'avoir jamais été fatigué par le travail. En revanche l'oisiveté m'épuise complètement.
Arthur Conan Doyle dans Sherlock Holmes, Le Signe des quatre (1980)
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Ce qui m'intéresse, c'est la vie des hommes qui ont échoué car c'est le signe qu'ils ont essayé de se surpasser.
citation de Georges Clémenceau
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Le Rondeau du guillotiné
Flac ! le rasoir au dos de plomb
Vient de crouler comme une masse !
Il est tombé net et d’aplomb :
La tête sautille et grimace,
Et le corps gît tout de son long.
Sur le signe d’un monsieur blond,
Le décapité qu’on ramasse
Est coffré, chargé : c’est pas long !
Flac !
Le char va comme l’aquilon,
Et dans un coin où l’eau s’amasse
Et que visite la limace,
Un trou jaune, argileux, oblong
Reçoit la boîte à violon :
Flac !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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La Vieille Croix
Au bas de la route inclinée,
Où se croisent quatre chemins,
Comme un grand fantôme sans mains
Se dresse une croix surannée.
Mais la farouche abandonnée
Brave encor bien des lendemains,
Au bas de la route inclinée
Où se croisent quatre chemins.
Et la croix manchote et minée,
De l’âge des vieux parchemins,
Épouvante les yeux humains
Comme une potence damnée,
Au bas de la route inclinée.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Poème en arc de cercle
quand je fais de la géométrie
je reste assis
je prends l’axe des arbres
une peupleraie c’est le plus pratique
tout y est aligné
ça évite les calculs fastidieux
surtout quand on a oublié les formules
je n’utilise pas d’instruments
juste le regard
pour repérer une symétrie dans le paysage
mon corps s’annule lui-même
c’est bon signe
je cherche les figures qui s’y cachent
certains angles apparaissent dans les coins
j’en fais une somme compacte
que je projette en n’importe quel point
dont les coordonnées ont quelque chose de poétique
c’est presque amusant
ensuite je réfléchis à l’énoncé d’un problème
que je laisse à ma place
en retournant à mes livres
poésie de Julien Boutreux
Ajouté par Doina Maria Tudor
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L’adieu était le signe et la loi de sa nature, l’éclat de sa prédestination, la marque de son passage sur terre; aussi le portait-elle comme un nimbe, non point par indiscretion, mais par solidarité avec l’invisible.
Emil Cioran dans Elle n’était pas d’ici…
Ajouté par Simona Enache
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Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles
Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles
Qui ont le diable au corps, ou le semblent avoir,
D'une horrible façon corps et tête mouvoir,
Et faire ce qu'on dit de ces vieilles Sibylles :
Quand je vois les plus forts se retrouver débiles,
Voulant forcer en vain leur forcené pouvoir :
Et quand même j'y vois perdre tout leur savoir
Ceux qui sont en votre art tenus des plus habiles :
Quand effroyablement écrier je les oy,
Et quand le blanc des yeux renverser je leur voy,
Tout le poil me hérisse, et ne sais plus que dire.
Mais quand je vois un moine avecques son latin
Leur tâter haut et bas le ventre et le tétin,
Cette frayeur se passe, et suis contraint de rire.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Ballade du châtaignier rond
Le râle de genêts croassait dans les prés
Comme un peigne qu’on racle au milieu du mystère ;
Le soir décolorait les arbres effarés,
Et lentement la Lune, au ras du ciel austère,
Se recourbait en arc ainsi qu’un cimeterre.
C’est alors que, tout seul dans la vallée, au bruit
Du crapaud des étangs qui flûtait son ennui,
Par les taillis scabreux, les labours et le chaume,
Je m’en allais parfois rêver jusqu’à minuit
Sous le châtaignier rond dressé comme un fantôme.
Aux bêlements lointains des moutons égarés,
Plus fatidiquement qu’un glas de monastère,
Le chat-huant mêlait ses sanglots acérés,
Si tristes, qu’un frisson de peur involontaire
Vous prend, lorsqu’un mauvais écho les réitère.
C’était l’heure des loups que le sorcier conduit ;
De la voix qui vous hèle, et du pas qui vous suit ;
Le grillon n’avait plus qu’un murmure d’atome ;
Et la mousse enchâssait le petit ver qui luit
Sous le châtaignier rond dressé comme un fantôme.
Le court vacillement des farfadets soufrés
Annonçant des esprits qui revenaient sur terre,
Dansait au bout des joncs des chemins engouffrés ;
Puis, à la longue, tout finissait par se taire,
Et le silence entrait dans la nuit solitaire.
Et j’oubliais la tombe où la Mort nous réduit
En cendres ! J’oubliais le monde qui me nuit ;
Le sommeil des buissons me charriait son baume,
Et je m’évaporais avec le vent qui fuit
Sous le châtaignier rond dressé comme un fantôme.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Le Fantôme d'Ursule
Une nuit, — vous allez bien sûr être incrédule,
J’étais au coin du feu, lorsqu’en me retournant,
Je vis debout dans l’ombre un hideux revenant
Minuit sonnait alors à ma vieille pendule.
— « Me reconnais-tu, hein ? » dit-il en ricanant :
Et son ricanement fit un bruit de capsule.
Il ajouta : « je suis le fantôme d’Ursule :
« Je te parlais d’amour jadis, mais maintenant,
« J’aurai, vivant cadavre échappé de ma bière,
« Une loquacité féroce de barbière
« Pour te parler de mort, à travers mon linceul.
Cela dit, l’être blanc s’enfuit dans les ténèbres.
Et j’entends chaque nuit, lorsque je suis tout seul,
Un long chuchotement de paroles funèbres.
poésie de Maurice Rollinat
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