
Fantôme: Signe extérieur évident d'une frayeur interne.
aphorisme de Ambrose Bierce de Le Dictionnaire du Diable
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Des citations similaires

Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité.
citation de Albert Einstein
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Donnez-moi la beauté de l'âme, que l'extérieur et l'intérieur soient en harmonie!
citation de Socrate
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Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur.Le seul vrai garant de la paix est en soi.
citation de Dalaï Lama
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Toute conduite, qu'il s'agisse d'un acte déployé à l'extérieur, ou intériorisé en pensée, se présente comme une adaptation, ou, pour mieux dire, comme une réadaptation.
Jean Piaget dans Psychologie de l'Intelligence
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Le bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous.
citation de Dalaï-Lama
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Comme les homards, les jeunes filles ont l'extérieur exquis. Comme les homards, elles rougissent quand on veut les rendre comestibles.
Salvador Dali dans Pensées et anecdotes
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Ce qui m'intéresse, c'est la vie des hommes qui ont échoué car c'est le signe qu'ils ont essayé de se surpasser.
citation de Georges Clémenceau
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Quand un niais dit qu'il est sot, c'est bon signe; cela signifie qu'il s'éveille.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Tout est affaire de point de vue, et le malheur n'est souvent que le signe d'une fausse interprétation de la vie.
Henry de Montherlant dans Carnets XX
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Je ne me souviens pas d'avoir jamais été fatigué par le travail. En revanche l'oisiveté m'épuise complètement.
Arthur Conan Doyle dans Sherlock Holmes, Le Signe des quatre (1980)
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L’absence ou le mépris du programme n’est pas nécessairement un signe de totalitarisme.
Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme: le système totalitaire
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Le fait d'être habité par une nostalgie incompréhensible serait tout de même le signe qu'il y a un ailleurs.
Eugène Ionesco dans Notes et contre-notes (1962)
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L'architecture actuelle s'occupe de la maison, de la maison ordinaire et courante pour hommes normaux et courants. Elle laisse tomber les palais. Voilà un signe des temps.
Le Corbusier dans Vers une architecture
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L’adieu était le signe et la loi de sa nature, l’éclat de sa prédestination, la marque de son passage sur terre; aussi le portait-elle comme un nimbe, non point par indiscretion, mais par solidarité avec l’invisible.
Emil Cioran dans Elle n’était pas d’ici…
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Ballade du châtaignier rond
Le râle de genêts croassait dans les prés
Comme un peigne qu’on racle au milieu du mystère ;
Le soir décolorait les arbres effarés,
Et lentement la Lune, au ras du ciel austère,
Se recourbait en arc ainsi qu’un cimeterre.
C’est alors que, tout seul dans la vallée, au bruit
Du crapaud des étangs qui flûtait son ennui,
Par les taillis scabreux, les labours et le chaume,
Je m’en allais parfois rêver jusqu’à minuit
Sous le châtaignier rond dressé comme un fantôme.
Aux bêlements lointains des moutons égarés,
Plus fatidiquement qu’un glas de monastère,
Le chat-huant mêlait ses sanglots acérés,
Si tristes, qu’un frisson de peur involontaire
Vous prend, lorsqu’un mauvais écho les réitère.
C’était l’heure des loups que le sorcier conduit ;
De la voix qui vous hèle, et du pas qui vous suit ;
Le grillon n’avait plus qu’un murmure d’atome ;
Et la mousse enchâssait le petit ver qui luit
Sous le châtaignier rond dressé comme un fantôme.
Le court vacillement des farfadets soufrés
Annonçant des esprits qui revenaient sur terre,
Dansait au bout des joncs des chemins engouffrés ;
Puis, à la longue, tout finissait par se taire,
Et le silence entrait dans la nuit solitaire.
Et j’oubliais la tombe où la Mort nous réduit
En cendres ! J’oubliais le monde qui me nuit ;
Le sommeil des buissons me charriait son baume,
Et je m’évaporais avec le vent qui fuit
Sous le châtaignier rond dressé comme un fantôme.
poésie de Maurice Rollinat
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Le Rondeau du guillotiné
Flac ! le rasoir au dos de plomb
Vient de crouler comme une masse !
Il est tombé net et d’aplomb :
La tête sautille et grimace,
Et le corps gît tout de son long.
Sur le signe d’un monsieur blond,
Le décapité qu’on ramasse
Est coffré, chargé : c’est pas long !
Flac !
Le char va comme l’aquilon,
Et dans un coin où l’eau s’amasse
Et que visite la limace,
Un trou jaune, argileux, oblong
Reçoit la boîte à violon :
Flac !
poésie de Maurice Rollinat
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Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles
Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles
Qui ont le diable au corps, ou le semblent avoir,
D'une horrible façon corps et tête mouvoir,
Et faire ce qu'on dit de ces vieilles Sibylles :
Quand je vois les plus forts se retrouver débiles,
Voulant forcer en vain leur forcené pouvoir :
Et quand même j'y vois perdre tout leur savoir
Ceux qui sont en votre art tenus des plus habiles :
Quand effroyablement écrier je les oy,
Et quand le blanc des yeux renverser je leur voy,
Tout le poil me hérisse, et ne sais plus que dire.
Mais quand je vois un moine avecques son latin
Leur tâter haut et bas le ventre et le tétin,
Cette frayeur se passe, et suis contraint de rire.
poésie de Joachim du Bellay
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Les Chauves-souris
Mais pourquoi voler avec tant de mystère
« Et si longuement dans ces grands corridors ?
« Vous seriez si bien à votre aise dehors,
« Dans le brouillard frais qui tombe sur la terre.
« Vous avez sans doute un vol involontaire,
« O chauves-souris noires comme un remords !
« Mais pourquoi voler avec tant de mystère
« Et si longuement dans ces grands corridors ?
« Pour ainsi hanter ce château solitaire,
« Vous n’êtes pas des âmes de mauvais morts ?
« Enfin, pour ce soir, vivent les esprits forts !
« Je reste là, sans que la frayeur m’attère.
« Mais pourquoi voler avec tant de mystère ?
poésie de Maurice Rollinat
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Le Chant du Coq
Un lugubre coquerico
Retentit soudain sur le chaume.
Or la nuit qui jamais ne chôme
Commence à faire son tricot.
Rouge comme un coquelicot,
Le soleil ferme son royaume.
Un lugubre coquerico
Retentit soudain sur le chaume.
Et Jean hâte son bourriquot,
Car le coq du clocher fantôme
Ouvre ses deux ailes de gnome;
Et c'est lui qui jette à l'écho
Un lugubre coquerico.
poésie de Maurice Rollinat
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Le Vieux Pont
Ce bon vieux pont, sous ses trois arches,
En a déjà bien vu de l’eau
Passer verte avec du galop
Ou du rampement dans sa marche.
Il connaît le pas, la démarche
De l’errant qui porte un ballot,
Du petit berger tout pâlot
Et du mendiant patriarche.
Au creux de ce profond pays,
Entre ces grands bois recueillis
Où l’ombre humide a son royaume,
Le jour, à peine est-il réel !...
Le soir, sous l’œil rouge du ciel,
Il devient tout à fait fantôme.
poésie de Maurice Rollinat
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