Le whisky! Rien n'est plus rude à avaler... Dans les pays civilisés, on boit du vin !
Charlie Chaplin dans A King in New York
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Des citations similaires
Avaler le médicament et négliger la diète, c'est détruire la science du médecin.
proverbs chinoises
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Métamorphose
Tu as pris la position d’un serpent cobra
Et j’ai senti comment ton regard reptilien glisse sur mon corps,
Brillant si bizarre dans mes yeux
Que tu te transformes en un python qui veut justement enrouler et avaler sa proie.
Soudain, tu constates que tu n’es pas au milieu des vignes, mais dans une chambre,
Une salle d’Université humide, sombre, mystérieuse, comme un cobra royal…
poésie de Cornelia Păun Heinzel de Anthologie de poèmes France (4 février 2014)
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Russie: un pays qui aident généreusement autres pays: son aide s'appelle invasion.
George Budoi (22 août 2014)
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On n'habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c'est cela et rien d'autre.
Emil Cioran dans Aveux et anathèmes (1987)
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Le Chien enragé
Le chien noir me poursuit dans l’orage
A travers de hideux pays plats,
Et tous deux, tristes comme des glas,
Nous passons labour et pâturage.
Il franchit buisson, mur et barrage…
Et je n’ai pas même un échalas !
Le chien noir me poursuit dans l’orage
A travers de hideux pays plats.
Et, songeant aux martyrs de la rage
Qu’on étouffe entre deux matelas,
Je chemine, effroyablement las,
Presqu’à bout de force et de courage…
Le chien noir me poursuit dans l’orage !
poésie de Maurice Rollinat
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Non, je ne regrette rien
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
Ni le bien, qu'on ma fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal!
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
C'est payé, balayé, oublié,
je me fous du passé.
Avec mes souvenirs,
j'ai allumé le feu,
mes chagrins, mes plaisirs,
je n'ai plus besoin deux!
Balayés les amours,
et tous leurs trémolos,
balayés pour toujours,
je repars à zéro.
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
Car ma vie, car mes joies,
aujourd'hui
ça commence avec toi.
chanson interprété par Edith Piaf
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Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets.
citation de Salvador Dali
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À une Dame créole
Au pays parfumé que le soleil caresse,
J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés
Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse,
Une dame créole aux charmes ignorés.
Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresse
A dans le cou des airs noblement maniérés;
Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,
Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.
Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,
Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,
Belle digne d'orner les antiques manoirs,
Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites
Germer mille sonnets dans le coeur des poètes,
Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
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Mademoizelle Hasdeu a fait dans notre pays le plus grand honneur au sien.
citation de Sully Prudhomme
Ajouté par Dan Costinaş
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Pays d'accueil
Je me retourne dans la memoire
D'un temps de rêve que je rejuge
Dans le présent, l'antan qui purge
Et qui est devenu histoire.
Je le tatoo -s'est infligé
Par le courent d'une vie des crises-
Se rejoignant d'un fleur de lys
Dans un parfum, sans regretter.
Je suis souvent au bout de larmes
Me retrouvant jeune du passé
Vecu dans un pays rassé,
Que j'ai laissé, j'y ai quitté charmes.
Là-bas j'ai perdu ma jeunesse,
J'ai gagné la maturité
Parmi les rêves, la dureté...
J'ai gagné mes vieilles promesses.
Je vols les yeux ouverts sur routes
Sans fin et qui m'ammenent heureux
Parmi des jens que j'aimais trop...
Eux m'ont donné perdués redoutes.
C'etait juste mon pays d'accueuil;
Banis du vrai, du naturel
Que je l'ai cru mon éternel...
Le retrouvant, en pis, en deuil.
J'ai hate d'un vite retour aux sources,
La où valeur existe, s'exige...
Elle seule me donne la terre promise
Que j'ai connu, que je retrousse.
J'ai fait serment de loyauté
Pour le Québec, au Canada...
Je jure à tous, je jure à moi
D'en revenir vers liberté.
C'est là, la place de mes enfants,
Petits roumains rendus adultes
Qui eux laissent coeurs libres, s'exultent
De joie... porteurs des gènes charmantes.
Reste quand même une amertume
D'un voyageur perpetuel
Amoureux d'un pays auquel
Il doit naissance... L'autre est coutume.
poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (27 avril 2011)
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Pourtant, la Slovénie existait bel et bien, elle était ici, dans cette pièce, au-dehors, dans les montagnes qui l’entouraient, et sur la place qui s’étendait sous ses yeux: la Slovénie était son pays.
Paulo Coelho dans Veronika décide de mourir (1998), traduction par Françoise Marchand-Sauvagnargues
Ajouté par Dan Costinaş
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Les enfants trouvent tout dans rien, les hommes ne trouvent rien dans tout.
citation de Giacomo Leopardi
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Allégorie
C'est une femme belle et de riche encolure,
Qui laisse dans son vin traîner sa chevelure.
Les griffes de l'amour, les poisons du tripot,
Tout glisse et tout s'émousse au granit de sa peau.
Elle rit à la Mort et nargue la Débauche,
Ces monstres dont la main, qui toujours gratte et fauche,
Dans ses jeux destructeurs a pourtant respecté
De ce corps ferme et droit la rude majesté.
Elle marche en déesse et repose en sultane;
Elle a dans le plaisir la foi mahométane,
Et dans ses bras ouverts, que remplissent ses seins,
Elle appelle des yeux la race des humains.
Elle croit, elle sait, cette vierge inféconde
Et pourtant nécessaire à la marche du monde,
Que la beauté du corps est un sublime don
Qui de toute infamie arrache le pardon.
Elle ignore l'Enfer comme le Purgatoire,
Et quand l'heure viendra d'entrer dans la Nuit noire
Elle regardera la face de la Mort,
Ainsi qu'un nouveau-né, — sans haine et sans remords.
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
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Carpe Diem
Il n’y a rien d’autre à apprendre que Soi dans la vie. Il n’y a rien d’autre à connaître. On n’apprend pas tout seul, bien sûr. Il faut passer par quelqu’un pour atteindre au plus secret de Soi. Par un amour, par une parole ou un visage.
citation de Christian Bobin
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C'est une fontaine perdue et malheureuse. Elle n'est pas protégée. On l'a laissée comme ça, en pleins champs découverts; elle est faite d'un tuyau de canne, d'un corps de peuplier creux. Elle est là toute seule. L'été, le soleil qui boit comme un âne, sèche son bassin en trois coups de museau; le vent se lave les pieds sous le canon et gaspille toute l'eau dans la poussière. L'hiver, elle gèle jusqu'au coeur. Elle n'a pas de chance: comme toute cette terre.
Jean Giono dans Regain (1930)
Ajouté par anonyme
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Le Roi des buveurs
Tenez ! fit le soulard à bonnet de coton,
Allumant ses yeux ronds dans sa figure en poire,
J’ai connu plus buveur que moi. Voilà l’histoire
De celui qu’on app’lait l’maître ivrogn’ du canton :
« Puisque ma femme est mort’, moi j’suis, dit l’pèr’ Baraille,
Excusab’ en bonn’ vérité,
Si, c’te malheureus’ fois, encor ben plus j’déraille
D’la lign’ de la sobriété ! »
On change la défunte ? i’ va boire ! — on la veille ?
D’temps en temps i’ s’en vers’ deux doigts.
L’cercueil arrive et l’trouve à sucer la bouteille :
Pendant l’ensev’lis’ment ? i’ boit !
Dans l’chemin, à l’église, et jusque dans l’cimetière,
I’ tèt’ sa fiol’ d’eau-d’-vie ! Enfin, v’là donc q’la bière
Est ben douc’ment glissée où doit descend’ chacun :
L’ivrog’ gémit, et comm’ le fossoyeur qui s’gausse
Lui dit : « Tant d’regrets q’ça ? fourrez-vous dans sa fosse !
Ça m’coût’ pas plus d’en couvrir deux q’d’en couvrir un ! »
Lui, répond, grimacier, larmochant rigolo :
« Non ! après tout, j’veux viv’ pour la pleurer... j’préfère !
Et j’vous jur’ que mes larm’ ça s’ra ben la seule eau
Que j’mettrai jamais dans mon verre !
poésie de Maurice Rollinat
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À Macondo, il ne s’est rien passé, il ne se passe rien et il ne se passera jamais rien. Ce village est un village heureux.
Gabriel García Márquez dans Cent ans de solitude (1967), traduction par Claude et Carmen Durand
Ajouté par Dan Costinaş
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J'ai dans mon coeur...
J’ai dans mon cœur, dont tout voile s’écarte,
Deux bancs d’ivoire, une table en cristal,
Où sont assis, tenant chacun leur carte,
Ton faux amour et mon amour loyal.
J’ai dans mon cœur, dans mon cœur diaphane,
Ton nom chéri qu’enferme un coffret d’or;
Prends-en la clef, car nulle main profane
Ne doit l’ouvrir ni ne l’ouvrit encor.
Fouille mon cœur, ce cœur que tu dédaignes
Et qui pourtant n’est peuplé que de toi,
Et tu verras, mon amour, que tu règnes
Sur un pays dont nul homme n’est roi!
poésie de Théophile Gautier de España (1841)
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Il n'y a rien de plus important en amour que d'accepter la fragilité de l'autre : c'est ce que j'appelle la douceur. Et rien de plus important dans la sagesse, que d'accepter sa propre fragilité, c'est ce qu'on appelle : l'humilité.
citation de André Comte Sponville
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Un Fantôme
I Les Ténèbres
Dans les caveaux d'insondable tristesse
Où le Destin m'a déjà relégué;
Où jamais n'entre un rayon rose et gai;
Où, seul avec la Nuit, maussade hôtesse,
Je suis comme un peintre qu'un Dieu moqueur
Condamne à peindre, hélas! sur les ténèbres;
Où, cuisinier aux appétits funèbres,
Je fais bouillir et je mange mon coeur,
Par instants brille, et s'allonge, et s'étale
Un spectre fait de grâce et de splendeur.
À sa rêveuse allure orientale,
Quand il atteint sa totale grandeur,
Je reconnais ma belle visiteuse:
C'est Elle! noire et pourtant lumineuse.
II Le Parfum
Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré?
Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré!
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure.
III Le Cadre
Comme un beau cadre ajoute à la peinture,
Bien qu'elle soit d'un pinceau très-vanté,
Je ne sais quoi d'étrange et d'enchanté
En l'isolant de l'immense nature,
Ainsi bijoux, meubles, métaux, dorure,
S'adaptaient juste à sa rare beauté;
Rien n'offusquait sa parfaite clarté,
Et tout semblait lui servir de bordure.
Même on eût dit parfois qu'elle croyait
Que tout voulait l'aimer; elle noyait
Sa nudité voluptueusement
Dans les baisers du satin et du linge,
Et, lente ou brusque, à chaque mouvement
Montrait la grâce enfantine du singe.
IV Le Portrait
La Maladie et la Mort font des cendres
De tout le feu qui pour nous flamboya.
De ces grands yeux si fervents et si tendres,
De cette bouche où mon coeur se noya,
De ces baisers puissants comme un dictame,
De ces transports plus vifs que des rayons,
Que reste-t-il? C'est affreux, ô mon âme!
Rien qu'un dessin fort pâle, aux trois crayons,
Qui, comme moi, meurt dans la solitude,
Et que le Temps, injurieux vieillard,
Chaque jour frotte avec son aile rude...
Noir assassin de la Vie et de l'Art,
Tu ne tueras jamais dans ma mémoire
Celle qui fut mon plaisir et ma gloire!
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
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