Le culte de la personnalité reste à mes yeux toujours injustifié.
citation de Albert Einstein
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Des citations similaires
Sérénade
Quand tu chantes, bercée
Le soir entre mes bras,
Entends-tu ma pensée
Qui te répond tout bas?
Ton doux chant me rappelle
Les plus beaux de mes jours.
Chantez, ma belle,
Chantez toujours!
Quand tu ris, sur ta bouche
L'amour s'épanouit,
Et soudain le farouche
Soupçon s'évanouit.
Ah! le rire fidèle
prouve un coeur sans détours!
Riez, ma belle,
Riez, toujours!
Quand tu dors, calme et pure,
dans l'ombre, sous mes yeux,
ton haleine murmure
des mots harmonieux.
Ton beau corps se révèle
sans voile et sans atours... -
dormez, ma belle,
dormez toujours!
poésie de Victor Hugo de Marie Tudor (1833)
Ajouté par Dan Costinaş
Commentez! | Vote! | Copie! | En anglais | En roumain
Les Yeux morts
De ses grands yeux chastes et fous
Il ne reste pas un vestige :
Ces yeux qui donnaient le vertige
Sont allés où nous irons tous.
En vain, ils étaient frais et doux
Comme deux bluets sur leur tige ;
De ses grands yeux chastes et fous
Il ne reste pas un vestige.
Quelquefois, par les minuits roux
Pleins de mystère et de prestige,
La morte autour de moi voltige,
Mais je ne vois plus que les trous
De ses grands yeux chastes et fous !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
La valse des saisons m'enivre et m'étourdit. Chaque jour que découvrent mes yeux, qu'il soit bleu, qu'il soit gris, est un pas de plus sur le chemin de mon histoire. Sa fin n'est pas écrite, il me reste tant à voir.
citation de Hervé Desbois
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Ayez le culte de l'esprit critique.
citation de Louis Pasteur
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Réponse d'un sage
Un jour qu’avec sollicitude
Des habitants d’une cité
L’avaient longuement exhorté
À sortir de sa solitude :
« Qu’irais-je donc faire à la ville ?
Dit le songeur au teint vermeil,
Regardant mourir le soleil,
D’un air onctueux et tranquille.
Ici, de l’hiver à l’automne,
Dans la paix des yeux, du cerveau,
J’éprouve toujours de nouveau
La surprise du monotone.
Mes pensers qu’inspirent, composent,
Les doux bruits, les molles couleurs,
Sont des papillons sur des fleurs,
Voltigeant plus qu’ils ne se posent.
Fuir pour les modes, les usages
D’un enfer artificiel
Le grand paradis naturel ?
Non ! je reste à mes paysages.
Chez eux, pour moi, je le proclame !
Le temps se dévide enchanté.
J’ai l’extase de la santé,
Le radieux essor de l’âme.
Mon cœur après rien ne soupire.
Je tire mon ravissement
De l’espace et du firmament.
C’est tout l’infini que j’aspire !
Vos noirs fourmillements humains
Courant d’incertains lendemains ?...
J’aime mieux ces nuages roses !
Et je finirai dans ce coin
Mon court passage de témoin,
Devant l’éternité des choses.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
L’argent et le succès ne changent pas les gens; ils amplifient simplement leur vraie personnalité.
citation de Will Smith
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Le Bohême
Toujours la longue faim me suit comme un recors ;
La ruelle sinistre est mon seul habitacle ;
Et depuis si longtemps que je traîne mes cors,
J’accroche le malheur et je bute à l’obstacle.
Paris m’étale en vain sa houle et ses décors :
Je vais sourd à tout bruit, aveugle à tout spectacle ;
Et mon âme croupit au fond de mon vieux corps
Dont la pâle vermine a fait son réceptacle.
Fantôme grelottant sous mes haillons pourris,
Épave de l’épave et débris du débris,
J’épouvante les chiens par mon aspect funeste !
Je suis hideux, moulu, racorni, déjeté !
Mais je ricane encore en songeant qu’il me reste
Mon orgueil infini comme l’éternité.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Un bohème
Toujours la longue faim me suit comme un recors ;
La ruelle sinistre est mon seul habitacle ;
Et depuis si longtemps que je traîne mes cors,
J'accroche le malheur et je bute à l'obstacle.
Paris m'étale en vain sa houle et ses décors :
Je vais sourd à tout bruit, aveugle à tout spectacle ;
Et mon âme croupit au fond de mon vieux corps
Dont la pâle vermine a fait son réceptacle.
Fantôme grelottant sous mes haillons pourris,
Epave de l'épave et débris du débris,
J'épouvante les chiens par mon aspect funeste !
Je suis hideux, moulu, racorni, déjeté !
Mais je ricane encore en songeant qu'il me reste
Mon orgueil infini comme l'éternité.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
La religion sans la conscience morale n'est qu'un culte superstitieux.
Emmanuel Kant dans Réflexions sur l'éducation
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre. Rien n'est fermé jamais, sinon à tes propres yeux.
citation de Farid Al-Din'Attar
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Veux-tu avoir la vie facile ? Reste toujours près du troupeau et oublie-toi en lui.
citation de Friedrich Nietzsche
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Les Étoiles bleues
Au creux de mon abîme où se perd toute sonde,
Maintenant, jour et nuit, je vois luire deux yeux,
Amoureux élixirs de la flamme et de l'onde,
Reflets changeants du spleen et de l’azur des cieux.
Ils sont trop singuliers pour être de ce monde,
Et pourtant ces yeux fiers, tristes et nébuleux,
Sans cesse en me dardant leur lumière profonde
Exhalent des regards qui sont des baisers bleus.
Rien ne vaut pour mon cœur ces yeux pleins de tendresse
Uniquement chargés d’abreuver mes ennuis :
Lampes de ma douleur, phares de ma détresse,
Les yeux qui sont pour moi l’étoile au fond d’un puits,
Adorables falots mystiques et funèbres
Zébrant d’éclairs divins la poix de mes ténèbres.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
N'étant de mes ennuis la fortune assouvie
N'étant de mes ennuis la fortune assouvie,
Afin que je devinsse à moi-même odieux,
M'ôta de mes amis celui que j'aimais mieux,
Et sans qui je n'avais de vivre nulle envie.
Donc l'éternelle nuit a ta clarté ravie,
Et je ne t'ai suivi parmi ces obscurs lieux !
Toi, qui m'as plus aimé que ta vie et tes yeux,
Toi, que j'ai plus aimé que mes yeux et ma vie.
Hélas, cher compagnon, que ne puis-je être encor
Le frère de Pollux, toi celui de Castor,
Puisque notre amitié fut plus que fraternelle ?
Reçois donques ces pleurs, pour gage de ma foi,
Et ces vers qui rendront, si je ne me deçoi,
De si rare initié la mémoire éternelle
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Veux-tu avoir la vie facile? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui.
Friedrich Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra (1883)
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
La mort est le prix que nous devons payer pour notre cerveau et notre personnalité.
Alexis Carrel dans L\'homme, cet inconnu
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
L'aigle, męme s'il attrape des poules, reste toujours un aigle.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
"Culte" provient de "culture". Ce n'est pas une abréviation mais une amputation.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Non, je ne regrette rien
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
Ni le bien, qu'on ma fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal!
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
C'est payé, balayé, oublié,
je me fous du passé.
Avec mes souvenirs,
j'ai allumé le feu,
mes chagrins, mes plaisirs,
je n'ai plus besoin deux!
Balayés les amours,
et tous leurs trémolos,
balayés pour toujours,
je repars à zéro.
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
Car ma vie, car mes joies,
aujourd'hui
ça commence avec toi.
chanson interprété par Edith Piaf
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Les Yeux bleus
Tes yeux bleus comme deux bluets
Me suivaient dans l’herbe fanée
Et près du lac aux joncs fluets
Où la brise désordonnée
Venait danser des menuets.
Chère Ange, tu diminuais
Les ombres de ma destinée,
Lorsque vers moi tu remuais
Tes yeux bleus.
Mes spleens, tu les atténuais,
Et ma vie était moins damnée
À cette époque fortunée
Où dans l’âme, à frissons muets,
Tendrement tu m’insinuais
Tes yeux bleus !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
L'Enragée
Je vais mordre ! Allez-vous-en tous !
La nuit tombe sur ma mémoire.
Et le sang monte à mes yeux fous !
Voyez ! ma bouche torse et noire
Bave à travers mes cheveux roux.
J’ai déjà fait d’horrible trous
Dans mes deux pauvres mains d’ivoire,
Et frappé ma tête à grands coups :
Je vais mordre !
Je m’abreuverais à vos cous
Si je pouvais encore boire.
Holà ! Je sens dans ma mâchoire
Un abominable courroux :
De grâce ! Arrière ! Sauvez-vous !
Je vais mordre !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!