Citations sur Douce nuit, page 6

Lysandre: Hélas! d’après tout ce que j’ai pu lire dans l’histoire — ou appris par ouï-dire, — l’amour vrai n’a jamais suivi un cours facile.
réplique de Le Songe d’une Nuit d’Été, scénario de William Shakespeare (1595), traduction par François-Victor Hugo
Ajouté par Dan Costinaş
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Si jamais il m’advient
Si jamais il m’advient de te voir le matin,
Je verrai un tilleul en reve, c’est certain.
Mais si c’est un tilleul que je vois en chemin,
Tes yeux toute la nuit brilleront dans les miens.
poésie de Mihai Eminescu, traduction par Jean-Louis Courriol
Ajouté par Simona Enache
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D'habitude les esprits sévissent pendant la nuit, quand la visibilité est moindre, quand la peur et l'imagination sont au plus haut.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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N’est-ce pas une chose singulière que la nuit, dans laquelle notre globe baigne pendant tant d’heures, ait été si rarement reproduite? Elle a pourtant ses beautés, ses effets pittoresques, ses magies et ses séductions.
Theophile Gautier dans Souvenirs de théâtre
Ajouté par Simona Enache
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Mon âme est une infante
Mon Ame est une infante en robe de parade,
Dont l'exil se reflète, éternel et royal,
Aux grands miroirs déserts d'un vieil Escurial,
Ainsi qu'une galère oubliée en la rade.
Aux pieds de son fauteuil, allongés noblement,
Deux lévriers d'Écosse aux yeux mélancoliques
Chassent, quand il lui plaît, les bêtes symboliques
Dans la forêt du Rêve et de l'Enchantement.
Son page favori, qui s'appelle Naguère,
Lui lit d'ensorcelants poèmes à mi-voix,
Cependant qu'immobile, une tulipe aux doigts,
Elle écoute mourir en elle leur mystère...
Le parc alentour d'elle étend ses frondaisons,
Ses marbres, ses bassins, ses rampes à balustres;
Et, grave, elle s'enivre à ces songes illustres
Que recèlent pour nous les nobles horizons.
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poésie de Albert Samain
Ajouté par Simona Enache
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A Vénus
Ayant après long désir
Pris de ma douce ennemie
Quelques arrhes du plaisir,
Que sa rigueur me dénie,
Je t'offre ces beaux oeillets,
Vénus, je t'offre ces roses,
Dont les boutons vermeillets
Imitent les lèvres closes
Que j'ai baisé par trois fois,
Marchant tout beau dessous l'ombre
De ce buisson que tu vois
Et n'ai su passer ce nombre,
Parce que la mère était
Auprès de là, ce me semble,
Laquelle, nous aguettait
De peur encores j'en tremble.
Or' je te donne des fleurs
Mais si tu fais ma rebelle
Autant piteuse à mes pleurs,
Comme à mes yeux elle est belle,
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poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Je n’ose
je veux te dire une chose
si tu pouvais m’ecouter!
tu m’ecoutes... mais je n’ose
non, je n’ose te parler.
je te sais bonne et tres douce:
mais je te crains malgre moi.
l’oiseau tremble dans la mousse
et je tremble devant toi.
j’ai bien des choses a dire
mais je ne peux pas, j’ai peur...
je te vois deja sourire
et ton sourire est moqueur.
ta bouche est comme une rose...
tu vas te railler de moi
je suis si gauche et je n’ose
lever les yeux devant toi!
ton port est un port de reine
ton regard est imposant
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poésie de Iulia Hașdeu
Ajouté par Simona Enache
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A monsieur d'Avanson
Si je n'ai plus la faveur de la Muse,
Et si mes vers se trouvent imparfaits,
Le lieu, le temps, l'âge où je les ai faits,
Et mes ennuis leur serviront d'excuse.
J'étais à Rome au milieu de la guerre,
Sortant déjà de l'âge plus dispos,
A mes travaux cherchant quelque repos,
Non pour louange ou pour faveur acquerre.
Ainsi voit-on celui qui sur la plaine
Pique le boeuf ou travaille au rempart
Se réjouir, et d'un vers fait sans art
S'évertuer au travail de sa peine.
Celui aussi, qui dessus la galère
Fait écumer les flots à l'environ,
Ses tristes chants accorde à l'aviron,
Pour éprouver la rame plus légère.
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poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Chanson du faucher
Les blonds épis tombent fauchés
L’abeille butine et bourdonne.
Dans les foins les grillons cachés
Chantent l’été que Dieu nous donne.
Dieu donne aux sources leur fraîcheur;
Au champ, pour peu que Dieu le veuille,
L’ombre repose le faucher,
Car il donne à l’arbre sa feuille.
Dieu donne au faucheur la santé,
Et la récolte à ses campagnes;
Il donne aux filles la beauté
Et la douceur à nos compagnes.
Dieu qui veille sur l’humble nid
De l’oiseau blotti dans la mousse,
Pour notre peine, nous bénit
Et rend notre existence douce.
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poésie de Iulia Hașdeu de Confidences
Ajouté par Simona Enache
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Les Larmes
Le crâne des souffrants vulgaires
Est un ciel presque jamais noir,
Un ciel où ne s’envole guères
L’abominable désespoir.
Chaque nuage qui traverse
En courant cet azur qui luit,
Se crève en une douce averse
Apaisante comme la nuit.
Une pluie exquise de larmes
Sans efforts en jaillit à flots,
Éteignant le feu des alarmes
Et noyant les âpres sanglots.
Alors pour ces âmes charnues
Au martyre superficiel,
Les illusions revenues
Se diaprent en arc-en-ciel.
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poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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