Démocratie: l’oppression du peuple par le peuple pour le peuple.
aphorisme de Oscar Wilde
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Des citations similaires
Le gouvernement ne peut dépendre pour sa vie et pour son autorité que du peuple.
Georges Pompidou dans discours (22 mai 1968)
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Un tyran aussi a des parents: c’est le peuple.
aphorisme de Mikhaïl Kouzmine de Une maison chauffée par les utopies, traduction par Sophie Benech
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Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique.
citation de Platon
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Marx avait raison. La religion est l'opium pour le peuple. Mais l'incrédulité est l'héroïne pure.
aphorisme de Valeriu Butulescu de Fragmentarium, traduction par Leliana Stancu
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Dans un peuple de musiciens, presque tous jouent d'un instrument; les plus pauvres se contentent de siffler.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Il n’est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n’aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l’insurrection.
Eugène Sue dans Les Mystères du peuple (1849)
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Un peuple qui honore son passé, assure son avenir!
citation de Octav Bibere
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Si Dieu n'est pas noir en lui-même, alors Jésus a menti quand il a pris la parole dans la synagogue de Capharnaüm et Marx avait raison de dire que la religion est l'opium du peuple.
citation de Jean-Paul Sartre
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Ô que celui était cautement sage,
Ô que celui était cautement sage,
Qui conseillait, pour ne laisser moisir
Ses citoyens en paresseux loisir,
De pardonner aux remparts de Carthage !
Il prévoyait que le romain courage,
Impatient du languissant plaisir,
Par le repos se laisserait saisir
A la fureur de la civile rage.
Aussi voit-on qu'en un peuple otieux,
Comme l'humeur en un corps vicieux,
L'ambition facilement s'engendre.
Ce qui advint, quand l'envieux orgueil
De ne vouloir ni plus grand ni pareil
Rompit l'accord du beau-père et du gendre.
poésie de Joachim du Bellay
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A une putain
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
En qui vont les péchés d'un peuple, ni creuser
Dans tes cheveux impurs une triste tempête
Sous l'incurable ennui que verse mon baiser.
poésie de Stephane Mallarme de Œuvres complètes (1983)
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Ô trois et quatre fois malheureuse la terre
Ô trois et quatre fois malheureuse la terre
Dont le prince ne voit que par les yeux d'autrui,
N'entend que par ceux-là qui répondent pour lui,
Aveugle, sourd et muet plus que n'est une pierre !
Tels sont ceux-là, Seigneur, qu'aujourd'hui l'on resserre
Oisifs dedans leur chambre, ainsi qu'en un étui,
Pour durer plus longtemps, et ne sentir l'ennui
Que sent leur pauvre peuple accablé de la guerre.
Ils se paissent enfants de trompes et canons,
De fifres, de tambours, d'enseignes, gonfanons,
Et de voir leur province aux ennemis en proie.
Tel était celui-là, qui du haut d'une tour,
Regardant ondoyer la flamme tout autour,
Pour se donner plaisir chantait le feu de Troie.
poésie de Joachim du Bellay
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Par armes et vaisseaux Rome dompta le monde
Par armes et vaisseaux Rome dompta le monde,
Et pouvait-on juger qu'une seule cité
Avait de sa grandeur le terme limité
Par la même rondeur de la terre et de l'onde.
Et tant fut la vertu de ce peuple féconde
En vertueux neveux, que sa postérité,
Surmontant ses aïeux en brave autorité,
Mesura le haut ciel à la terre profonde :
Afin qu'ayant rangé tout pouvoir sous sa main,
Rien ne pût être borne à l'empire romain :
Et que, si bien le temps détruit les républiques,
Le temps ne mît si bas la romaine hauteur,
Que le chef déterré aux fondements antiques,
Qui prirent nom de lui, fut découvert menteur.
poésie de Joachim du Bellay
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Sisina
Imaginez Diane en galant équipage,
Parcourant les forêts ou battant les halliers,
Cheveux et gorge au vent, s'enivrant de tapage,
Superbe et défiant les meilleurs cavaliers!
Avez-vous vu Théroigne, amante du carnage,
Excitant à l'assaut un peuple sans souliers,
La joue et l'oeil en feu, jouant son personnage,
Et montant, sabre au poing, les royaux escaliers?
Telle la Sisina! Mais la douce guerrière
À l'âme charitable autant que meurtrière;
Son courage, affolé de poudre et de tambours,
Devant les suppliants sait mettre bas les armes,
Et son coeur, ravagé par la flamme, a toujours,
Pour qui s'en montre digne, un réservoir de larmes.
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
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Les Martyrs
L’Horreur et le Dégoût lui bavaient leur poison
Quand la Vieille emmenait sa Manon toute pâle,
Car, un instant après, derrière la cloison,
Il entendait deux voix suffoquer dans un râle.
Ainsi donc ! grinçait-il, le voilà ton destin :
Jusqu’à ce que la mort t’arrache au dispensaire,
Tu pourriras ton cœur dans l’ennui libertin
Et tu vendras ton corps attendu par l’ulcère !
Et moi, j’irais toujours, sans trêve à mes tourments,
Cogner ma jalousie à ton peuple d’amants !
Non ! je hais ta jeunesse et je maudis tes charmes !
Mais il avait pitié de ses pauvres amours
Quand il voyait entrer par la porte en velours
Une apparition ruisselante de larmes.
poésie de Maurice Rollinat
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Espérez-vous que la postérité
Espérez-vous que la postérité
Doive, mes vers, pour tout jamais vous lire ?
Espérez-vous que l'oeuvre d'une lyre
Puisse acquérir telle immortalité ?
Si sous le ciel fût quelque éternité,
Les monuments que je vous ai fait dire,
Non en papier, mais en marbre et porphyre,
Eussent gardé leur vive antiquité.
Ne laisse pas toutefois de sonner,
Luth, qu'Apollon m'a bien daigné donner :
Car si le temps ta gloire ne dérobe,
Vanter te peux, quelque bas que tu sois,
D'avoir chanté, le premier des François,
L'antique honneur du peuple à longue robe.
poésie de Joachim du Bellay
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Tu sois la bienvenue, ô bienheureuse trêve !
Tu sois la bienvenue, ô bienheureuse trêve !
Trêve que le chrétien ne peut assez chanter,
Puisque seule tu as la vertu d'enchanter
De nos travaux passés la souvenance grève.
Tu dois durer cinq ans : et que l'envie en crève :
Car si le ciel bénin te permet enfanter
Ce qu'on attend de toi, tu te pourras vanter
D'avoir fait une paix qui ne sera si brève.
Mais si le favori en ce commun repos
Doit avoir désormais le temps plus à propos
D'accuser l'innocent, pour lui ravir sa terre :
Si le fruit de la paix du peuple tant requis
A l'avare avocat est seulement acquis :
Trêve, va-t'en en paix, et retourne la guerre.
poésie de Joachim du Bellay
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Sacrés coteaux, et vous saintes ruines
Sacrés coteaux, et vous saintes ruines,
Qui le seul nom de Rome retenez,
Vieux monuments, qui encor soutenez
L'honneur poudreux de tant d'âmes divines :
Arcs triomphaux, pointes du ciel voisines,
Qui de vous voir le ciel même étonnez,
Las, peu à peu cendre vous devenez,
Fable du peuple et publiques rapines !
Et bien qu'au temps pour un temps fassent guerre
Les bâtiments, si est-ce que le temps
Oeuvres et noms finablement atterre.
Tristes désirs, vivez doncques contents :
Car si le temps finit chose si dure,
Il finira la peine que j'endure.
poésie de Joachim du Bellay
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De ce qu'on ne voit plus qu'une vague campagne
De ce qu'on ne voit plus qu'une vague campagne
Où tout l'orgueil du monde on a vu quelquefois,
Tu n'en es pas coupable, ô quiconque tu sois
Que le Tigre et le Nil, Gange et Euphrate baigne :
Coupables n'en sont pas l'Afrique ni l'Espagne,
Ni ce peuple qui tient les rivages anglais,
Ni ce brave soldat qui boit le Rhin gaulois,
Ni cet autre guerrier, nourrisson d'Allemagne.
Tu en es seule cause, ô civile fureur,
Qui semant par les champs l'émathienne horreur,
Armas le propre gendre encontre son beau-père :
Afin qu'étant venue à son degré plus haut,
La Romaine grandeur, trop longuement prospère,
Se vît ruer à bas d'un plus horrible saut.
poésie de Joachim du Bellay
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Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme,
Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme,
Pasquin fable du peuple, et qui fais toutefois
Le même office encor que j'ai fait autrefois,
Vu qu'ores par mes vers tant de monstres j'assomme.
Aussi mon vrai métier, c'est de n'épargner homme,
Mais les vices chanter d'une publique voix :
Et si ne puis encor, quelque fort que je sois,
Surmonter la fureur de cet Hydre de Rome.
J'ai porté sur mon col le grand palais des dieux,
Pour soulager Atlas, qui sous le faix des cieux
Courbait las et recru sa grande échine large.
Ores au lieu du ciel, je porte sur mon dos,
Un gros moine espagnol, qui me froisse les os,
Et me pèse trop plus que ma première charge.
poésie de Joachim du Bellay
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Quand ce brave séjour, honneur du nom Latin
Quand ce brave séjour, honneur du nom Latin,
Qui borna sa grandeur d'Afrique et de la Bise,
De ce peuple qui tient les bords de la Tamise,
Et de celui qui voit éclore le matin,
Anima contre soi d'un courage mutin
Ses propres nourrissons, sa dépouille conquise,
Qu'il avait par tant d'ans sur tout le monde acquise,
Devint soudainement du monde le butin :
Ainsi quand du grand Tout la fuite retournée,
Ou trente-six mille ans ont sa course bornée,
Rompra des éléments le naturel accord,
Les semences qui sont mères de toutes choses
Retourneront encore à leur premier discord,
Au ventre du Chaos éternellement closes.
poésie de Joachim du Bellay
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