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Valeriu Butulescu

La cendre défie le feu.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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La plus belle chose qui puisse arriver à un être humain, c'est de découvrir ce feu sacré, le feu de son âme. Et de faire en sorte que sa vie entière soit l'expression de ce feu intérieur.

citation de Annie MaquierSignalez un problèmeDes citations similaires
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La foi défie l'âme d'aller au-delà de ce que les yeux peuvent voir.

citation de William Newton ClarkSignalez un problèmeDes citations similaires
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Simone de Beauvoir

Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps, il se suffit, il réalise l’absolu.

citation de Simone de BeauvoirSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Ce n'est que celui qui n'a pas de tęte qui défie le gibet.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Je vis l'oiseau qui le soleil contemple

Je vis l'oiseau qui le soleil contemple
D'un faible vol au ciel s'aventurer,
Et peu à peu ses ailes assurer,
Suivant encor le maternel exemple.

Je le vis croître, et d'un voler plus ample
Des plus hauts monts la hauteur mesurer,
Percer la nue, et ses ailes tirer
Jusqu'au lieu où des dieux est le temple.

Là se perdit : puis soudain je l'ai vu
Rouant par l'air en tourbillon de feu,
Tout enflammé sur la plaine descendre.

Je vis son corps en poudre tout réduit,
Et vis l'oiseau, qui la lumière fuit,
Comme un vermet renaître de sa cendre

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Puis m'apparut une pointe aiguisée

Puis m'apparut une pointe aiguisée
D'un diamant de dix pieds en carré,
A sa hauteur justement mesuré,
Tant qu'un archer pourrait prendre visée.

Sur cette pointe une urne fut posée
De ce métal sur tous plus honoré :
Et reposait en ce vase doré
D'un grand César la cendre composée.

Aux quatre coins étaient couchés encor
Pour piédestal quatre grands lions d'or,
Digne tombeau d'une si digne cendre.

Las, rien ne dure au monde que tourment !
Je vis du ciel la tempête descendre,
Et foudroyer ce brave monument.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Arrête un peu, mon Coeur, où vas-tu si courant?

Arrête un peu, mon Coeur, où vas-tu si courant?
- Je vais trouver les yeux qui sain me peuvent rendre.
- Je te prie, attends-moi. - Je ne te puis attendre,
Je suis pressé du feu qui me va dévorant.

- Il faut bien, ô mon coeur! que tu sois ignorant,
De ne pouvoir encor ta misère comprendre:
Ces yeux d'un seul regard te réduiront en cendre:
Ce sont tes ennemis, t'iront-ils secourant?

- Envers ses ennemis, si doucement on n'use;
Ces yeux ne sont point tels. - Ah! c'est ce qui t'abuse:
Le fin berger surprend l'oiseau par des appâts.

- Tu t'abuses toi-même, ou tu brûles d'envie,
Car l'oiseau malheureux s'envole à son trépas,
Moi, je vole à des yeux qui me donnent la vie.

poésie de Philippe DesportesSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Feu follet

Le petit feu follet qui danse devant moi,
A l’air trop gracieux pour être un mauvais guide.
Je ne lui prête aucune intention perfide,
Et je crois sa lueur pleine de bonne foi.

Rebrousser chemin ? non ! me défier ? pourquoi ?
C’est ma route, et d’ailleurs le sol n’est pas humide.
Le petit feu follet qui danse devant moi
A l’air trop gracieux pour être un mauvais guide.

Et, marchant au lointain roulement d’un convoi,
J’abandonne mon âme à son rêve morbide
Quand je plonge à mi-corps dans un bourbier liquide ;
Et plus j’enfonce, plus il raille mon effroi,
Le petit feu follet qui danse devant moi !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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S’il joue avec le feu, le poème y gagne ses cendres.

aphorisme de François VaucluseSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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Ninon de Lenclos

La jalousie éteint l'amour comme les cendres éteignent le feu.

citation de Ninon de LenclosSignalez un problèmeDes citations similaires
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Ô combien est heureux qui n'est contraint de feindre,

Ô combien est heureux qui n'est contraint de feindre,
Ce que la vérité le contraint de penser,
Et à qui le respect d'un qu'on n'ose offenser
Ne peut la liberté de sa plume contraindre !

Las, pourquoi de ce noeud sens-je la mienne éteindre,
Quand mes justes regrets je cuide commencer ?
Et pourquoi ne se peut mon âme dispenser
De ne sentir son mal ou de s'en pouvoir plaindre ?

On me donne la gêne, et si n'ose crier,
On me voit tourmenter, et si n'ose prier
Qu'on ait pitié de moi, O peine trop sujette !

Il n'est feu si ardent qu'un feu qui est enclos,
Il n'est si fâcheux mal qu'un mal qui tient à l'os,
Et n'est si grand douleur qu'une douleur muette.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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L'Enfer

Dans l'enfer, Satan fait étendre
Des barreaux et des grils ardents,
Et sourd, ne voulant rien entendre,
Il dit aux pécheurs imprudents
Que leur âme n’est plus à vendre.

Riant d’un air qui n’est pas tendre,
Pour activer ses intendants,
Il court comme une salamandre
Dans l’enfer.

Sans jamais se réduire en cendre
Tous les damnés grincent des dents,
Et réclament à cris stridents
Que la mort vienne les reprendre !...
Mais la mort ne peut pas descendre
Dans l’enfer !

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Sacrés coteaux, et vous saintes ruines

Sacrés coteaux, et vous saintes ruines,
Qui le seul nom de Rome retenez,
Vieux monuments, qui encor soutenez
L'honneur poudreux de tant d'âmes divines :

Arcs triomphaux, pointes du ciel voisines,
Qui de vous voir le ciel même étonnez,
Las, peu à peu cendre vous devenez,
Fable du peuple et publiques rapines !

Et bien qu'au temps pour un temps fassent guerre
Les bâtiments, si est-ce que le temps
Oeuvres et noms finablement atterre.

Tristes désirs, vivez doncques contents :
Car si le temps finit chose si dure,
Il finira la peine que j'endure.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Qui voudra voir tout ce qu'ont pu nature

Qui voudra voir tout ce qu'ont pu nature,
L'art et le ciel, Rome, te vienne voir :
J'entends s'il peut ta grandeur concevoir
Par ce qui n'est que ta morte peinture.

Rome n'est plus : et si l'architecture
Quelque ombre encor de Rome fait revoir,
C'est comme un corps par magique savoir
Tiré de nuit hors de sa sépulture.

Le corps de Rome en cendre est dévalé,
Et son esprit rejoindre s'est allé
Au grand esprit de cette masse ronde.

Mais ses écrits, qui son los le plus beau
Malgré le temps arrachent du tombeau,
Font son idole errer parmi le monde.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Divins esprits, dont la poudreuse cendre

Divins esprits, dont la poudreuse cendre
Gît sous le faix de tant de murs couverts,
Non votre los, qui vif par vos beaux vers
Ne se verra sous la terre descendre,

Si des humains la voix se peut étendre
Depuis ici jusqu'au fond des enfers,
Soient à mon cri les abîmes ouverts
Tant que d'abas vous me puissiez entendre.

Trois fois cernant sous le voile des cieux
De vos tombeaux le tour dévotieux,
A haute voix trois fois je vous appelle :

J'invoque ici votre antique fureur,
En cependant que d'une sainte horreur
Je vais chantant votre gloire plus belle.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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La femme est fascinant dans tous les âges: dans son enfance, elle est un petit ange, dans sa jeunesse, elle fascine par sa beauté et le feu de la passion, et dans sa vieillesse, elle est toute tendresse.

aphorisme de George Budoi (2011)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Économie de pauvre

« Ça vous surprend que j’fume, et que j’prise, et que j’chique ?
Vous vous dit’ que pour moi qu’a besoin d’épargner
C’est un’ trop gross’ dépense et qu’ça doit me ruiner ?
Mais, j’fais du mêm’ tabac trois usag’ tabagiques,

Mon bout d’carotte, es’ pas ? j’ai fini de l’ mâcher,
I n’a plus d’jus : je l’fais sécher.
Alors, j’n’ai plus q’ma pipe à prendre,
Et son fourneau lui sert d’étui.

Puis, je l’fum’ tout lentement, et, quand il est ben cuit,
J’le fourr’ dans ma queue d’rat, et j’en prise la cendre.
Ma chiq’ ? C’est provision d’tabac pour mon brûl’gueule
Et pour mon nez qu’est pas étroit.
Ça fait donc q’la dépens’ d’un’ seule
Me procur’ le plaisir des trois ! »

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La Cendre

De la sorte — parlant par la voix du Curé
La cendre de l’âtre interpelle
La chambrière antique à l’air dur et madré
Qui vient la prendre avec sa pelle :

« Épargne-moi donc, bonne vieille !
Ne va pas encore me noyer,
Laisse-moi dans ce grand foyer
Où si doucement je sommeille.

Tu ne verras pas rougeoyer
Toujours la lumière vermeille.
En terre obscure, à poudroyer,
Un jour, tu seras ma pareille.

Voici que ton âge succombe ;
Nous allons être sœurs ainsi :
Moi, je serai poussière ici,
Et toi, poussière dans la tombe. »

La vieille qui croit plus encor
À l’existence qu’à la mort,
Lui répond, tremblante et poussive :

« Poussière et cend’ ? tant q’tu voudras
Quand je n’blanchirai plus mes draps...
En attendant, fais ma lessive !

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Le soleil sur les pierres

Sur les rocs, comme au ciel, le monarque du feu
Se donne, ici, libre carrière.
L'oeil cuit, caché sous la paupière,
Aux fulgurants reflets du grisâtre et du bleu.

Fourmillements d'éclairs de miroirs, de rapières
Et de diamants... il en pleut !
L'astre brûle : sa roue épand sa chaleur fière,
Autant du tour que du moyeu.

Ni nuage, ni vent, ni brume, ni poussière !
Il s'étale, entre comme il veut,
Doublé, répercuté partout, et rien ne peut
Faire un écran à sa lumière.

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Coucher de soleil

Le soleil sur les monts s’écroule,
S’empourpre, et, graduellement,
Rétrécit son rayonnement,
Toujours plus se ramasse en boule.

Sa grande âme presque exhalée,
De ses derniers soupirs de feu
Rougit la côte et le milieu
De la solitaire vallée.

Et quand il s’éteint, descendu
Sur un roc lierreux et fendu,
Taché de noir comme les marbres,

Il figure, brûlant les yeux,
Un saint sacrement monstrueux
Qui saigne parmi des troncs d’arbres.

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