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Emile Zola

Paris flambait, ensemencé de lumière par le divin soleil, roulant dans sa gloire la moisson future de vérité et de justice.

Emile Zola dans Paris (1898)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Des citations similaires

Le Mime

Par quelle fantaisie insolite et malsaine
En vins-je à grimacer devant ma glace, un soir,
Un soir de fin d’automne où Paris, morne et noir,
Pompait lugubrement les brouillards de la Seine ?

Le fait est que mêlant la tendresse à la haine,
La rage à la stupeur, le rire au désespoir,
Ma physionomie en face du miroir
Passa par tous les tons de la mimique humaine.

Et je me recueillais dans ma sincérité
Pour rendre avec une âpre et stricte vérité
Le rictus d’un démon qui maudit sa science,

Quand je vis dans l’éclair du miroir glauque et nu,
Au lieu de mon visage, un visage inconnu
Où se répercutait ma propre conscience !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
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On peut convaincre par la force de la vérité, on ne doit pas imposer la vérité par la force.

citation de Matthieu RicardSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Buddha

Celui qui veut connaître le Divin doit sentir le vent sur son visage et le soleil sur sa main.

citation de BuddhaSignalez un problèmeDes citations similaires
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Emile Zola

Et c’est fini, la France a sur la joue cette souillure, l’histoire écrira que c’est sous votre présidence qu’un tel crime social a pu être commis. Puisqu’ils ont osé, j’oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai, car j’ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Mes nuits seraient hantées par le spectre de l’innocent qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime qu’il n’a pas commis.

Emile Zola dans J'accuse… ! (1898)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Muse, qui autrefois chantas la verte Olive

Muse, qui autrefois chantas la verte Olive,
Empenne tes deux flancs d'une plume nouvelle,
Et te guidant au ciel avecques plus haute aile,
Vole où est d'Apollon la belle plante vive.

Laisse, mon cher souci, la paternelle rive,
Et portant dsormais une charge plus belle,
Adore ce haut nom dont la gloire immortelle
De notre pôle arctique à l'autre pôle arrive.

Loue l'esprit divin, le courage indomptable,
La courtoise douceur, la bonté charitable,
Qui soutient la grandeur et la gloire de France.

Et dis : Cette princesse et si grande et si bonne
Porte dessus son chef de France la couronne :
Mais dis cela si haut, qu'on l'entende à Florence.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Esprit royal, qui prends de lumière éternelle

Esprit royal, qui prends de lumière éternelle
Ta seule nourriture et ton accroissement,
Et qui de tes beaux rais en notre entendement
Produis ce haut désir qui au ciel nous rappelle,

N'aperçois-tu combien par ta vive étincelle
La vertu luit en moi ? n'as-tu point sentiment
Par l'oeil, l'ouïe, l'odeur, le goût, l'attouchement,
Que sans toi ne reluit chose aucune mortelle ?

Au seul objet divin de ton image pure
Se meut tout mon penser, qui par la souvenance
De ta haute bonté tellement se rassure,

Que l'âme et le vouloir ont pris même assurance
(Chassant tout appétit et toute vile cure)
De retourner au lieu de leur première essence.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Vauvenargues

La vérité est le soleil des intelligences.

Vauvenargues dans Réflexions et maximes (1746)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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La Musique

À l’heure où l’ombre noire
Brouille et confond
La lumière et la gloire
Du ciel profond,
Sur le clavier d’ivoire
Mes doigts s’en vont.

Quand tes regrets et les alarmes
Battent mon sein comme des flots,
La musique traduit mes larmes
Et répercute mes sanglots.

Elle me verse tous les baumes
Et me souffle tous les parfums ;
Elle évoque tous mes fantômes
Et tous mes souvenirs défunts.

Elle m’apaise quand je souffre,
Elle délecte ma langueur,
Et c’est en elle que j’engouffre
L’inexprimable de mon cœur.

Elle mouille comme la pluie,
Elle brûle comme le feu ;
C’est un rire, une brume enfuie
Qui s’éparpille dans le bleu.

Dans ses fouillis d’accords étranges
Tumultueux et bourdonnants,
J’entends claquer des ailes d’anges
Et des linceuls de revenants ;

Les rythmes ont avec les gammes
De mystérieux unissons ;
Toutes les notes sont des âmes,
Des paroles et des frissons.

Ô Musique, torrent du rêve,
Nectar aimé, philtre béni,
Cours, écume, bondit sans trêve
Et roule-moi dans l’infini.

À l’heure où l’ombre noire
Brouille et confond
La lumière et la gloire
Du ciel profond,
Sur le clavier d’ivoire
Mes doigts s’en vont.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Mauvaise Rencontre

Il fait un de ces temps où la sueur vous trempe,
Où l’on est de plomb pour marcher,
Gorge sèche et feu dans les tempes.
Sur le haut d’un petit rocher
Un grand chat noir se tient juché,
Tandis que juste au bas une vipère rampe.

D’où vient ce chat lisse et narquois
Qui n’a pas du tout l’air de vivre dans les bois ?
Pourquoi, si tard, cette vipère
N’est-elle pas dans son repaire ?

L’une, par sa langue fourchue,
L’autre, par le vert de ses yeux,
Illuminent, mystérieux,
Leur coin de lumière déchue.

Le silence plein de féerie
Parfois est coupé seulement
D’un sarcastique sifflement,
D’une amère miaulerie.

Et, par ce soleil au déclin,
Le reptile et le beau félin
Sont d’une horreur inoubliable.
Il semble qu’en ce lieu discret
Sous deux formes vous apparaît
La personne même du diable !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le monde visible est un théatre d'ombres derrière lequel brille un unique soleil, une même Lumière, qui remplit tout, derrière les mots, les images, les croyances qui opposent les hommes et les divisent. Une même Lumière qui les rassemble.

citation de Jean ClimaqueSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Le bourreau reste un criminel, élevé par la justice au rang de fonctionnaire.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Mahatma Gandhi

Une erreur n'est pas une vérité parce qu'elle est partagée par beaucoup de gens, tout comme une vérité n'est pas fausse parce qu'elle est émise par un seul individu.

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Un jour d'hiver

Arqué haut sur les monts et d'un bleu sans nuages
Qu'un triomphant soleil embrase éblouissant,
Le ciel, par la vallée où la chaleur descend,
Anime, en plein hiver, la mort des paysages.

Il semble qu'ici, là, la mouche revoltige,
Tourne dans la poussière ardente du rayon ;
On va voir le martin-pêcheur, le papillon,
L'un raser le ruisseau, l'autre effleurer la tige !

Le ravin clair bénit l'horizon rallumé ;
Du branchage et du tronc l'arbre désembrumé
Contemple, radieux, le luisant de la pierre.

Et, dans l'espace, au loin, partout, les yeux surpris
Ont la sensation d'un été chauve et gris
Dont la stérilité rirait à la lumière.

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Un jour d'hiver

Arqué haut sur les monts et d’un bleu sans nuages
Qu’un triomphant soleil embrase éblouissant,
Le ciel, par la vallée où la chaleur descend,
Anime, en plein hiver, la mort des paysages.

Il semble qu’ici, là, la mouche revoltige,
Tourne dans la poussière ardente du rayon ;
On va voir le martin-pêcheur, le papillon,
L’un raser le ruisseau, l’autre effleurer la tige !

Le ravin clair bénit l’horizon rallumé ;
Du branchage et du tronc l’arbre désembrumé
Contemple, radieux, le luisant de la pierre.

Et, dans l’espace, au loin, partout, les yeux surpris
Ont la sensation d’un été chauve et gris
Dont la stérilité rirait à la lumière.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Blaise Pascal

La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.

Blaise Pascal dans Pensées sur la religionSignalez un problèmeDes citations similaires
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Flora Tristan

Ma mère est française: pendant l’émigration elle épousa en Espagne un Péruvien; des obstacles s’opposant à leur union, ils se marièrent clandestinement, et ce fut un prêtre français émigré qui fit la cérémonie du mariage dans la maison qu’occupait ma mère. J’avais quatre ans lorsque je perdis mon père à Paris. Nous revînmes à Paris, où ma mère m’obligea d’épouser un homme que je ne pouvais ni aimer ni même estimer. À cette union je dois tous mes maux.

Flora Tristan dans Pérégrinations d’une pariaSignalez un problèmeDes citations similaires
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Ballade des femmes de Paris

Quoiqu'on tient belles langagères
Florentines, Vénitiennes,
Assez pour être messagères,
Et mêmement les anciennes,
Mais soient Lombardes, Romaines.
Genevoises, à mes périls,
Pimontoises, savoisiennes,
Il n'est bon bec que de Paris.

De beau parler tiennent chaières,
Ce dit-on, les Napolitaines,
Et sont très bonnes caquetières
Allemandes et Prussiennes;
Soient Grecques, Egyptiennes,
De Hongrie ou d'autres pays,
Espagnoles ou Catelennes,
Il n'est bon bec que de Paris.

Brettes, Suisses n'y savent guères,
Gasconnes, n'aussi Toulousaines:
De Petit Pont deux harengères
Les concluront, et les Lorraines,
Angloises et Calaisiennes,
(Ai-je beaucoup de lieux compris?)
Picardes de Valenciennes;
Il n'est bon bec que de Paris.

Prince, aux dames parisiennes
De bien parler donnez le prix;
Quoi que l'on die d'Italiennes,
Il n'est bon bec que de Paris.

poésie de Francois VillonSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Vieux Pâtre

C’est par mon métier, dit le vieux pâtre aux traits rudes,
Qu’à forc’ de vous cercler les oreill’ et les yeux,
Dans l’ song’ de votre esprit rentr’ et rêvent le mieux
Ces grands espac’ q’ont l’air de prend’ vos habitudes.

Vos chants bourdonn’ comm’ ceux des gross’ mouch’ dans l’air doux,
Tel que l’ cœur sous l’ soleil la bell’ verdur’ se pâme,
L’horizon comm’ vot’ corps d’vient la prison d’une âme,
Et les nuag’ ramp’ dans l’ ciel comm’ les pensers en vous.

L’ vent d’orag’ vous agit’, vous bouscul’ comm’ les choses.
Surprend vot’ limousin’ comm’ les feuillag’ dormants :
À l’ordinair’, leurs gest’ s’accord’ à vos mouv’ments.
Et, quand vous n’ bougez pas, vous avez leurs mêm’ poses.

Ces chos’ qui dur’ toujours ou qui meur’ ben anciennes,
On voit qu’ell’ chang’, comm’ l’homm’, leur humeur, leurs façons,
Q’la Nature, ainsi q’ vous, a tristess’ et chansons,
Et q’les vot’ tomb’ souvent ben juste avec les siennes.

Nuancés, brum’, pluie et vent, la plein’ lumière, l’ombre,
Compos’ le sentiment des form’, des teint’, des bruits,
Qui s’ communique au vôt’ !... tell’ment ! q’ par un’ bell’ nuit,
Des fois, vous êt’ plus gai que lorsqu’i n’ fait pas sombre.

J’ rêv’ le rêv’ de tout ça, j’ suis en pierr’ comm’ la roche,
En végétal comm’ l’herbe, en liquid’ comme l’eau,
J’ rumin’ l’engourdiss’ment ou l’ frisson du bouleau...
Et sauf que j’écris pas sur un agenda d’ poche,

Que j’ crains pas tant l’ soleil, et que j’suis pas si blême,
J’ song’ comm’ ceux gens d’ Paris, bien vêtus, aux blanch’ mains,
Qui, t’nant un bout d’ crayon, caus’ tout seuls dans les ch’mins,
L’œil ouvert droit d’vant eux, mais qui plonge en eux-mêmes.

L’éternité s’ennuie aussi ben q’moi qui passe,
Des moments que j’suis là si triste à la sonder,
J’ la surprends, elle aussi, ben triste à me r’garder :
Alors, je m’ sens l’ cœur vide aussi profond q’ l’espace !

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Valeriu Butulescu

Le temple des voleurs est profané, de temps en temps, par la justice.

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Plus qu'aux bords Aetëans le brave fils d'Eson

Plus qu'aux bords Aetëans le brave fils d'Eson,
Qui par enchantement conquit la riche laine,
Des dents d'un vieux serpent ensemençant la plaine
N'engendra de soldats au champ de la toison,

Cette ville, qui fut en sa jeune saison
Un hydre de guerriers, se vit bravement pleine
De braves nourrissons, dont la gloire hautaine
A rempli du Soleil l'une et l'autre maison :

Mais qui finalement, ne se trouvant au monde
Hercule qui domptât semence tant féconde,
D'une horrible fureur l'un contre l'autre armés,

Se moissonnèrent tous par un soudain orage,
Renouvelant entre eux la fraternelle rage
Qui aveugla jadis les fiers soldats semés.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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