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Napoleon Bonaparte

L'armée c'est la nation.

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Jean Jaures

L’armée française a une admirable tradition intellectuelle.

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Heureuse la nation qui n'a pas d'histoire.

citation de Cesare BeccariaSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Les élites seront toujours en minorité. L'option politique d'une nation, c'est la volonté de la médiocrité majoritaire.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

La politique ne peut opérer profondément dans la conscience d'une nation sans l'anesthésie du mensonge.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Mahatma Gandhi

La grandeur d'une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés de la manière dont elle traite les animaux.

citation de Mahatma GandhiSignalez un problèmeDes citations similaires
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Friedrich Nietzsche

La culture, c'est avant tout une unité de style qui se manifeste dans toutes les activités d'une nation.

citation de Friedrich NietzscheSignalez un problèmeDes citations similaires
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Aldous Huxley

Un Etat totalitaire vraiment «efficient» serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d'esclaves qu'il serait inutile de contraindre, parce qu'ils auraient l'amour de leur servitude.

Aldous Huxley dans Le Meilleur des mondes (1931), traduction par Jules CastierSignalez un problèmeDes citations similaires
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Je ne

J'ai déjà perdu mon adresse,
J'ai oublié celui d'avant.
Je n'en sais plus de carresse...
Je ne suis plus, ni mari, ni amant.

Je n'ai plus de sentiments;
Je les ai perdu dans l'armée.
Je n'ai plus aucun armement...
Je suis totalement desarmé.

Je suis vide de tout ce que j'aimais,
Je n'ai plus de présent, c'est foutu;
Je vis juste du vide, du jamais...
Je ne sais plus, je n'en sais plus.

Je me cherche jusqu'à la fin de la vue,
Je te cherche, te palper lettres en Braille.
Je t'attends, mon autrui, toi, ma brue...
Je suis nu de moi-même, je me caille!

poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (11 novembre 2013)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Je hais du Florentin l'usurière avarice

Je hais du Florentin l'usurière avarice,
Je hais du fol Siennois le sens mal arrêté,
Je hais du Genevois la rare vérité,
Et du Vénitien la trop caute malice :

Je hais le Ferrarais pour je ne sais quel vice,
Je hais tous les Lombards pour l'infidélité,
Le fier Napolitain pour sa grand' vanité,
Et le poltron romain pour son peu d'exercice :

Je hais l'Anglais mutin et le brave Écossais,
Le traître Bourguignon et l'indiscret Français,
Le superbe Espagnol et l'ivrogne Tudesque :

Bref, je hais quelque vice en chaque nation,
Je hais moi-même encor mon imperfection,
Mais je hais par sur tout un savoir pédantesque.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Nous ne faisons la cour aux filles de Mémoire,

Nous ne faisons la cour aux filles de Mémoire,
Comme vous qui vivez libres de passion :
Si vous ne savez donc notre occupation,
Ces dix vers en suivant vous la feront notoire :

Suivre son cardinal au Pape, au Consistoire,
En Capelle, en Visite, en Congrégation,
Et pour l'honneur d'un prince ou d'une nation
De quelque ambassadeur accompagner la gloire :

Être en son rang de garde auprès de son seigneur,
Et faire aux survenants l'accoutumé honneur,
Parler du bruit qui court, faire de l'habile homme

Se promener en housse, aller voir d'huis en huis
La Marthe ou la Victoire, et s'engager aux Juifs :
Voilà, mes compagnons, les passe-temps de Rome.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Vieilles Haies

Fauves, couvrant l’horreur, le mystère et l’ennui,
Tantôt pleines de jour, tantôt pleines de nuit,
De murmures et de silences ;
Hostiles au toucher comme des hérissons,
Elles sont là, mêlant à d’éternels frissons
D’interminables somnolences.

Elles ont l’attitude et la couleur des bois :
Aubépines, genêts, fougères, et parfois
Un panache de chèvrefeuille
Leur donnent une odeur suave à respirer ;
Leurs fruits ? c’est le hasard qui les fait prospérer,
Et c’est le merle qui les cueille.

Elles sont un écran pour le sentier poudreux,
Un abri pour le pâtre, et pour les amoureux
Le lieu des rendez-vous fidèles ;
Et quand l’ombre noircit la plaine et le ravin,
La nonne lavandière et le mauvais devin
Dialoguent à côté d’elles.

Tous les anciens buissons poussent dru, haut et droit,
Comme aussi, bien souvent, ils penchent, et l’on voit
Sous l’azur clair ou qui se fronce,
Au-dessus du ruisseau chuchoteur ou dormant,
La courbure agressive et l’échevèlement
Épouvantable de la ronce.

Rarement effleurés par les beaux papillons,
Ils sont le labyrinthe aimé des vieux grillons ;
Plus d’une cigale en tristesse
Y hasarde un son maigre et que l’âge a faussé ;
Grenouilles et crapauds visitent leur fossé,
Et la couleuvre est leur hôtesse.

Hélas ! dans ces fouillis qu’elle connaît si bien
Cette sournoise ourdit son muet va-et-vient
Que maint sifflement entrecoupe ;
Malheur au nid d’oiseau ! L’ogresse à pas tordus
Se hisse pour biber les œufs tout frais pondus
Dans la pauvre petite coupe.

À la longue, parfois, ces grands buissons affreux
Ont bu tous les venins que vont baver sur eux
L’aspic et la vipère noire :
Aussi, lorsque l’été réchauffeur des déserts
Promène au fond des trous, sur l’onde et dans les airs
Son invisible bassinoire,

La haie empoisonnée, après son long sommeil,
Étire ses rameaux qui s’enflent au soleil
Comme autant de bêtes squammeuses ;
Et contre les troupeaux sveltes et capricants
Elle se dresse, armée, avec tous ses piquants,
D’innombrables dents venimeuses.

Dans la pourpre de l’aube ou des soleils couchants,
Au bord des bois, des lacs, des vignes et des champs,
Des prés ou des châtaigneraies,
L’habitant du ravin, du val et des plateaux
Vénère à son insu ces sombres végétaux :
Car, à la fin, les vieilles haies,

À force d’avoir vu tant de piétons bourbeux,
D’ânes et de moutons, de vaches et de bœufs,
Ont, comme les très vieux visages,
Pris un air fantomal, prophétique, assoupi,
Qui sur le chemin neuf et le mur recrépi
Jette un reflet des anciens âges.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Liminaire

... Ces souvenirs chauffent mon sang
Et pénètrent mes moelles...

Je me souviens du village près de l'Escaut,
D'où l'on voyait les grands bateaux
Passer, ainsi qu'un rêve empanaché de vent
Et merveilleux de voiles,
Le soir, en cortège, sous les étoiles.

Je me souviens de la bonne saison ;
Des parlottes, l'été, au seuil de la maison
Et du jardin plein de lumière,
Avec des fleurs, devant, et des étangs, derrière ;
Je me souviens des plus hauts peupliers,
De la volière et de la vigne en espalier
Et des oiseaux, pareils à des flammes solaires.

Je me souviens de l'usine voisine
- Tonnerres et météores
Roulant et ruisselant
De haut en bas, entre ses murs sonores,
Je me souviens des mille bruits brandis,
Des émeutes de vapeur blanche
Qu'on déchaînait, le samedi,
Pour le chômage du dimanche.

Je me souviens des pas sur le trottoir,
En automne, le soir,
Quand, les volets fermés, on écoutait la rue
Mourir :
La lampe à flamme crue
Brûlait et l'on disait le chapelet
Et des prières à n'en plus finir !

Je me souviens du vieux cheval,
De la vieille guimbarde aux couleurs fades,
De ma petite amie et du rival
Dont mes deux poings mataient la fièvre et les bravades.
Je me souviens du passeur d'eau et du maçon,
De la cloche dont j'ai gardé mémoire entière,
Et dont j'entends encore le son ;
Je me souviens du cimetière....

Mes simples vieux parents, ma bonne tante !
- Oh ! les herbes de leur tombeau
Que je voudrais mordre et manger ! -
C'était si doux la vie en abrégé !
C'était si jeune et beau
La vie, avec sa joie et son attente !

J'appris alors quel pays fier était la Flandre !
Et quels hommes, jadis, avaient fixé son sort,
En ces jours de bûchers et de flamme, où la cendre
Que dispersait le vent était celle des morts.

Je sus le nom des vieux martyrs farouches
Et maintes fois, ivre, fervent, pleurant et fou,
En cachette, le soir, j'ai embrassé leur bouche
Orde et rouge, sur l'image à deux sous.

J'aurais voulu souffrir l'excès de leur torture,
Crier ma rage aussi et sangloter vers eux,
Les clairs, les exaltés, les dompteurs d'aventure,
Les arracheurs de foudre aux mains de Philippe Deux.

Ou bien encor, c'étaient les communes splendides,
Les révoltes, roulant sur le pavé de Gand,
Chocs après chocs, leurs ouragans ;
C'étaient les tisserands et les foulons sordides,
Mordant les rois comme des chiens ardents,
Et leur laissant aux mains la trace de leurs dents.

C'étaient de grands remous de vie armée
Qui s'apaisaient dans le soleil,
Quaud les beffrois sonnaient la joie et le réveil
Sur les foules désopprimées.
C'était tout le passé : sang et or, fièvre et feu !
C'était le galop blanc des hautaines victoires
Criant, dans le tumulte et dans l'effroi, leurs voeux,
De l'un à l'autre bout du monde et de l'histoire.

II

Depuis, l'ombre s'est faite sur la Flandre !
Mais mon rêve survit et ne veut point descendre
Des tours, où tant d'orgueil, jadis, le fit monter.
Je regarde de là nos pensives cités ;
J'écoute se taire leur silence ;
Je vois s'ouvrir, comme un faisceau de lances,
L'abside en or des églises, le soir :
Un bruit de cloches, un envol d'encensoir
Là-bas des anges.....
Et la ville s'endort en des louanges.

Je vois aussi, du haut de ces énormes tours,
Les champs, les clos, les bourgs,
Les villages et les prairies,
Autour des larges métairies.
Les vieux pommiers vaillants,
Au temps d'Avril et des sèves nouvelles,
Semblent une troupe d'oiseaux blancs
Laissant traîner leurs ailes
En des vergers pleins de soleil.
Le vent est clair, l'air est vermeil,
L'amour des gars et des femmes superbes
Pousse, comme les fleurs, et se lève de l'herbe,
Robuste et fécondé.
On écoute rire et baguenauder,
Près des mares et des landes,
Les naïves légendes ;
Les vieilles coutumes mêlent encor
Leur beau fil d'or
Au solide tissu des moeurs et des paroles ;
On croit toujours aux sorcières et aux idoles ;
On est crédule et défiant, tout à la fois ;
On est rugueux, profond et lourd, comme les bois
Et sombre et violent, comme la mer brumeuse.

Oh ! l'Océan, là-bas, et sa fête écumeuse
A l'infini, sur les plages, l'hiver !
En ai-je aimé le vent et le désert !
En ai-je aimé la vie, en des barques tragiques,
Qui s'en allaient fouiller les eaux mythologiques
Où les grands dieux du Nord apparaissent encor !
En ai-je aimé les ports, les caps, les baies,
Le môle en bois blanchi que l'ouragan balaie,
Les vieux pêcheurs usés, têtus, tranquilles,
Les pilotes tannés et forts,
Les mousses clairs, les belles filles !

Oh ! l'ai-je aimé éperdument
Ce peuple - aimé jusqu'en ses injustices,
Jusqu'en ses crimes, jusqu'en ses vices !
L'ai-je rêvé fier et rugueux, comme un serment,
Ne sentant rien, sinon que j'étais de sa race,
Que sa tristesse était la mienne et que sa face
Me regardait penser, me regardait vouloir,
Sous la lampe, le soir,
Quand je lisais sa gloire en mes livres de classe !

Aussi, lui ai-je, avec ferveur, voué ces vers
Qui le chantent, dans la grandeur ou l'infortune,
Comme la Flandre abaisse ou lève au long des mers,
Avec ses sables d'or sa guirlande de dunes.

poésie de Emile VerhaerenSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Lucian Velea
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Jean Cocteau

Le verbe aimer est difficile à conjuguer: son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif, et son futur est toujours conditionnel.

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Oscar Wilde

L'âme est vieille à la naissance mais rajeunit. C'est la comédie de la vie. Le Corps est jeune à la naissance et vieillit. C'est la tragédie de la vie.

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Emile Zola

La haine est sainte. Elle est l'indignation des cœurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise. Haïr c'est aimer, c'est sentir son âme chaude et généreuse, c'est vivre largement du mépris des choses honteuses et bêtes. La haine soulage, la haine fait justice, la haine grandit... Si je vaux quelque chose aujourd'hui, c'est que je suis seul et que je hais.

Emile Zola dans Mes haines (1866)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Jacques Salomé

Changer n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est reconnaître qui l'on est et l'accepter.

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Valeriu Butulescu

La bętise est moins dense que l'intelligence, c'est pourquoi elle est toujours au-dessus.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles; il est difficile à trouver et on est chanceux de l’avoir.

auteur inconnu/anonymeSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

C'est quand notre aviation militaire est au sol que la sécurité nationale est maximale.

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Inayat Khan

Il est inutile de vouloir prouver qu’on est ce qu’en réalité on n’est pas.

citation de Inayat KhanSignalez un problèmeDes citations similaires
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