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Alfred Hitchcock

Ce qui me fait le plus peur ? Les petits enfants.

citation de Alfred HitchcockSignalez un problèmeDes citations similaires
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Des citations similaires

Les Fils de la Vierge

Bons petits cheveux si légers,
Jolis petits fils de la Vierge,
Vivent l’air pur qui vous héberge
Et la route où vous voyagez !

Suspendez-vous dans les vergers,
Flottez sur l'onde et sur la berge,
Bons petits cheveux si légers,
Jolis petits fils de la Vierge !

Les chevrettes et les bergers,
Le peuplier droit comme un cierge,
Le vieux château, la vieille auberge,
Tout sourit quand vous voltigez,
Bons petits cheveux si légers !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Celui qui se suicide n'a pas peur de la mort. Il a peur de la vie.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Octav Bibere

Certains grands hommes sont même plus petits que les petits!

citation de Octav BibereSignalez un problèmeDes citations similaires
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Chamfort

Les ouvrages qu'un auteur fait avec plaisir sont souvent les meilleurs, comme les enfants de l'amour sont les plus beaux.

citation de ChamfortSignalez un problèmeDes citations similaires
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Frère et sœur

Frère et sœur, les petiots, se tenant par la main,
Vont au rythme pressé de leurs bras qu’ils balancent ;
Des hauteurs et des fonds de grands souffles s’élancent,
Devant eux le soir lourd assombrit le chemin.

Survient l’orage ! avec tout l’espace qui gronde,
Avec le rouge éclair qui les drape de sang,
Les barbouille de flamme en les éblouissant ;
Enfin, la nuit les perd dans la forêt profonde.

Ils ont peur des loups ! mais, bientôt,
Ils s’endorment. Et, de là-haut,
La lune qui verdit ses nuages de marbre
Admire en les gazant ces deux êtres humains
Sommeillant la main dans la main,
Si petits sous les si grands arbres !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Rat

Ma chatte avait peur de cet énorme rat
Qui toutes les nuits dévalisait l’armoire,
Rongeait aussi bien le bois que le grimoire
Et fourrait partout son museau scélérat.

Lourd, il trottinait, fouilleur comme un verrat.
Tout y passait : fil, toile, velours et moire !
Ma chatte avait peur de cet énorme rat
Qui toutes les nuits dévalisait l’armoire.

Il mangeait le cuir, le liège, et cætera,
Renversait les pots et traînait l’écumoire ;
Et même une nuit, si j’ai bonne mémoire,
Je sentis sa queue ignoble sous mon drap.
Ma chatte avait peur de cet énorme rat.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Bonne Chienne

Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir
Qu’ils se tiennent tous deux par la main sans se voir :
L’opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l’ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l’écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d’escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La bonne chienne

Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d'un tel noir
Qu'ils se tiennent tous deux par la main sans se voir
L'opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l'ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l'écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d'escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Lèvres pâmées

Les lèvres des femmes pâmées
Ont des sourires qui font peur
Dans la convulsive torpeur
Qui les tient à demi fermées.

Quand leurs plaintes inanimées
S’exhalent comme une vapeur,
Les lèvres des femmes pâmées
Ont des sourires qui font peur.

Le désir qui les a humées
Recule devant leur stupeur,
Et le mystère enveloppeur
Clôt dans ses gazes parfumées
Les lèvres des femmes pâmées.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Maintenant je pardonne à la douce fureur

Maintenant je pardonne à la douce fureur
Qui m'a fait consumer le meilleur de mon âge,
Sans tirer autre fruit de mon ingrat ouvrage
Que le vain passe-temps d'une si longue erreur.

Maintenant je pardonne à ce plaisant labeur,
Puisque seul il endort le souci qui m'outrage,
Et puisque seul il fait qu'au milieu de l'orage,
Ainsi qu'auparavant, je ne tremble de peur.

Si les vers ont été l'abus de ma jeunesse,
Les vers seront aussi l'appui de ma vieillesse,
S'ils furent ma folie, ils seront ma raison,

S'ils furent ma blessure, ils seront mon Achille,
S'ils furent mon venin, le scorpion utile
Qui sera de mon mal la seule guérison.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Les humoristes sont comme des enfants qui, en traversant les chambres obscures, chantent pour se donner du courage.

aphorisme de Pitigrilli de L'homme qui cherche l'amourSignalez un problèmeDes citations similaires
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Alors que nous essayons d'enseigner la vie à nos enfants, nos enfants nous montrent ce qu'est la vie.

citation de Angela SchwindtSignalez un problèmeDes citations similaires
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Du mouron pour les p'tits oiseaux

Grand'mère, fillette et garçon
Chantent tour à tour la chanson.
Tous trois s'en vont levant la tête:
La vieille à la jaune binette,
Les enfants aux roses museaux.
Que la voix soit rude ou jolie,
L'air est plein de mélancolie:
Du mouron pour les p'tits oiseaux!

Le mouron vert est ramassé
Dans la haie et dans le fossé.
Au bout de sa tige qui bouge
La fleur bonne est blanche et non rouge.
Il sent la verdure et les eaux;
Il sent les champs et l'azur libre
Où l'alouette vole et vibre.
Du mouron pour les p'tits oiseaux!

C'est ce matin avant le jour
Que la vieille a fait son grand tour.
Elle a marché deux ou trois lieues
Hors du faubourg, dans les banlieues,
Jusqu'à Clamart ou jusqu'à Sceaux.
Elle est bien lasse sous sa hotte !
Et l'on ne vend qu'un sou la botte
Du mouron pour les p'tits oiseaux!

Les petits trouvant le temps long
Traînent en allant leur talon.
La soeur fait la grimace au frère
Qui, sans la voir, pour se distraire,
Trempe ses pieds dans les ruisseaux,
Tandis qu'au cinquième peut-être
On demande par la fenêtre
Du mouron pour les p'tits oiseaux!

Mais la grand'mère a vu cela.
Un sou par-ci, deux sous par-là!
C'est elle encor, la pauvre vieille,
Qui le mieux des trois tend l'oreille,
Et dont les jambes en fuseaux,
Quand à monter quelqu'un l'invite,
Savent apporter le plus vite
Du mouron pour les p'tits oiseaux!

Un sou par-là, deux sous par-ci!
La bonne femme dit merci.
C'est avec les gros sous de cuivre
Que l'on achète de quoi vivre,
Et qu'elle, la peau sur les os,
Peut donner, à l'heure où l'on dîne,
A son bambin, à sa bambine,
Du mouron pour les p'tits oiseaux!

poésie de Jean RichepinSignalez un problèmeDes citations similaires
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Jean Giraudoux

Laisse ouverte la partie de tendresse que les enfants, les chats, les oiseaux savent trouver entre ceux qui s'aiment.

citation de Jean GiraudouxSignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Petits Souliers

Tes petits souliers noirs grillés comme une cage
Emprisonnent tes pieds plus vifs que des oiseaux,
Laissant voir à travers leurs délicats réseaux
Tes bas coloriés fleuris comme un langage.

Ils ont le glissement du vent dans le bocage,
La grâce tournoyeuse et grêle des fuseaux,
L’air mutin de l’abeille aux pointes des roseaux
Ou de la sauterelle au milieu d’un pacage.

En vain, ils sont partout mes suiveurs familiers,
Par l’aspect et le bruit de tes petits souliers
J’ai toujours les yeux pris et l’oreille conquise ;

Et quand les mauvais jours me séparent de toi,
Ton souvenir les fait sonner derrière moi
Et brode sur mon cœur leur silhouette exquise.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Jean Cocteau

Les privilèges de la beauté sont immenses. Elle agit même sur ceux qui ne la constatent pas.

Jean Cocteau dans Les enfants terriblesSignalez un problèmeDes citations similaires
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Antoine de Saint-Exupéry

Je demande pardon aux enfants d'avoir dédié ce livre à une grande personne. J'ai une excuse sérieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j'ai au monde. J'ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants. J'ai une troisième excuse : cette grande personne habite la France où elle a faim et froid. Elle a besoin d'être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre à l'enfant qu'a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.)

Antoine de Saint-Exupéry dans Le Petit Prince (1943)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Pascal Bruckner

La rencontre avec l’autre se fait toujours dans un contexte de réticence et d’émerveillement. Le pire, c’est de rater la merveille par peur ou paresse...

Pascal Bruckner dans Le sanglot de l’homme blanc (1983)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Amour en même instant m'aiguillonne et m'arrête

Amour en même instant m'aiguillonne et m'arrête,
M'assure et me fait peur, m'ard et me va glaçant,
Me pourchasse et me fuit, me rend faible et puissant,
Me fait victorieux et marche sur ma tête.

Ores bas, ores haut, jouet de la tempête,
Il va comme il lui plait mon navire élançant:
Je pense être échappé quand je suis périssant,
Et quand j'ai tout perdu, je chante ma conquête.

De ce qui plus me plait, je reçois déplaisir;
Voulant trouver mon coeur, j'égare mon désir;
J'adore une beauté qui m'est toute contraire;

Je m'empêtre aux filets dont je me veux garder:
Et voyant en mon mal ce qui me peut aider,
Las! je l'approuve assez, mais je ne le puis faire.

poésie de Philippe DesportesSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Miracle

Sous la pluvieuse lumière,
Dans l’air si glacé, la chaumière,

Non loin d’un marais insalubre,
Est lamentablement lugubre.

Au-dedans, c’est tant de misère
Que d’y penser le cœur se serre !

De chaque solive minée,
Du grand trou de la cheminée

Dont le foyer large est tout vide,
Le froid tombe en un jour livide ;

Et la bise a l’entrée aisée
Par la porte et par la croisée.

Or, dans ce logis où la fièvre
Allume l’œil, verdit la lèvre,

Et fait sonner la toux qui racle,
Il va s’accomplir un miracle :

La femme est accroupie à l’angle
Du mur, près d’un vieux lit de sangle.

Stupéfaite, elle est là qui lorgne
Sa petite fenêtre borgne,

Puis, machinale, elle emmitoufle
Son nourrisson presque sans souffle.

Trois petiots ayant triste mine
Rampent comme de la vermine

Sur une mauvaise paillasse
Dans un coin d’ombre où ça brouillasse.

Et la malheureuse sanglote
Et dit d’une voix qui grelotte,

Comme se parlant dans le songe
Où la réalité la plonge :

« Au moulin je suis retournée...
On m’a refusé la fournée.

Plus de pain ! a-t-elle été courte
Malgré mes jeûnes, cette tourte !

Et plus de lait dans ma mamelle
Pour nourrir l’enfant ! tout s’en mêle. »

Elle pense, elle se consulte,
Délibère. Rien n’en résulte,

Sinon qu’elle voit plus affreuse
Sa détresse qu’elle recreuse.

À la fin, pour la mort elle opte,
Et voici le plan qu’elle adopte :

« Oui, son sort n’étant résoluble
Qu’ainsi, ce soir elle s’affuble

De sa capote berrichonne,
Complètement s’encapuchonne,

Alors, sa petite famille
Dans les bras, vers l’étang qui brille

Elle s’en va, s’avance jusque
Au bord, et puis, un plongeon brusque !... »

Mais, vite, sa raison s’adresse
Aux scrupules de sa tendresse.

« Tes enfants ? c’est plus que ton âme ;
Tu les aimes trop, pauvre femme !

T’ont-ils donc demandé de naître
Tes petits, pour leur ôter l’être ?

Même privés de subsistance
Ils ont le droit à l’existence.

D’ailleurs, aurais-tu le courage
D’accomplir un pareil ouvrage ?

Vois-tu tes douleurs et tes hontes,
Quand il faudrait rendre des comptes

Au père qu’à toutes les heures
Avec tant de regret tu pleures ? »

Elle maudit l’horrible idée
Qui l’avait d’abord obsédée.

Mais la souffrance lui confisque
Son reste de force ! elle risque

De se consumer tant, qu’elle aille
Trop mal, pour soigner sa marmaille,

Mendier ? mais, bien loin, sous le givre,
Les enfants ne pourraient la suivre.

Et personne de connaissance
Pour les garder en son absence !

« Que faire ? si pour eux je vole...
La prison ! j’en deviendrais folle,

Puisqu’elle me serait ravie
Leur présence qui fait ma vie. »

Elle songe, et son corps en tremble...
« Oh ! si nous mourions tous ensemble,

Eux si malades, moi si frêle,
De la bonne mort naturelle ! »

Et voilà qu’elle est exaucée
La prière de sa pensée :

Car, soudain, les trois petits pâles
Poussent à l’unisson trois râles.

Elle aussi le trépas la touche
À l’instant même où sur sa bouche

Son nourrisson expire, en sorte
Qu’elle le baise en étant morte,

Tandis que, vers eux étendues,
Ses deux maigres mains de statue,

Couleur des cierges funéraires,
Semblent bénir les petits frères.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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