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Valeriu Butulescu

"Moi aussi, je suis fille de l'océan" dit la mare.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Ressusciteuse

Je dis à la bergère : « Où donc est ta bessonne !
Oh ! mais, comme tu lui ressembles ! »
La fille soupira : « Ma sœur est mort’ ! personne
N’nous verra plus jamais ensemble.

C’est vrai que j’suis son doub’, son r’venant q’l’on dirait,
Celui-là qui me r’gard’ la voit.
De visag’, de parler, d’taill’, j’suis tout son portrait :
J’suis elle, comme elle était moi.

Je m’la ressuscit’ ben souvent.
J’prends tout c’quell’ portait d’son vivant,
À sa façon, j’m’en habill’ telle,

Et puis, d’vant un’ glac’, pour tout d’bon,
J’y cause… et, lorsque j’y réponds,
Je me figure que c’est elle !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Je suis chez moi, je suis arrivé. Il n'y a qu'ici et maintenant. Bien solide, vraiment libre, je prends refuge en moi-même.

citation de Thich Nhat HanhSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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William Shakespeare

Armado: Sur ce, je t’avouerai que je suis amoureux: et, comme un soldat s’abaisse à aimer, je suis amoureux d’une fille de bas étage. Si je pouvais tirer l’épée contre l’humeur de mon affection pour me délivrer de ce sentiment réprouvé, je ferais ma passion prisonnière, et je l’échangerais avec quelque courtisan français pour une révérence de nouvelle mode. Je trouve humitiant de soupirer; il me semble que je devrais abjurer Cupido. Console-moi, page: quels sont les grands hommes qui ont été amoureux?

réplique de Peines d’amour perdues, Acte I, Scène 2 de William Shakespeare (1598), traduction par François-Victor HugoSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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Les Demoiselles

Rasant la mare de leurs ailes
Que le soleil rend irisées,
Elles ne sont jamais posées,
Les inconstantes demoiselles.

Plus vives que les hirondelles,
Elles voltigent, d’air grisées,
Rasant la mare de leurs ailes
Que le soleil rend irisées.

— « C’est l’image des infidèles
« Par qui nos âmes sont brisées ! »
Ainsi je songe à mes croisées
En regardant les toutes belles
Rasant la mare de leurs ailes.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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George Balanchine

Je ne suis pas un intellectuel, un cerveau. Je suis un sot. Je suis né comme ça. En revanche je sais voir, entendre et bouger très vite. Quand j'étais petit je pouvais attraper les souris à la main. La plupart des chorégraphes d'aujourd'hui sont des intellectuels. Ils s'inspirent de Freud, de Jung, de Kierkegaard. Moi je suis moi-même. J'essaie de trouver des équivalences à mes sentiments, à mes sensations mais tout cela est inexplicable. On ne peut trouver que des comparaisons.

citation de George BalanchineSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Distrait

Le bon père Sylvain, ayant bu sa chopine,
Des bras et du bonnet opine
Pour le patron du cabaret
Qui vient de l’appeler en riant : « Vieux distrait !
« C’est ben vrai ! Je l’dis sans mystère,
Si j’suis l’plus fin buveur de vin
J’suis aussi l’plus distrait d’la terre,
Fait, goguenardement, le vieux père Sylvain.
En vill’, cheux nous, où que j’me mouve,
Quoi que j’dise ou que j’fasse’, ya pas !
Mêm’ dans les affair’ du trépas,
J’suis toujours distrait, et j’le prouve :
Il faut dir’ que c’jour-là, ma foi !
Les gens fur’ coupab’ autant q’moi.
L’nouveau-né d’ma voisine étant donc mort-défunt,
J’fus à l’enterr’ment comm’ chacun.
Asseyez-vous ! qu’on m’dit, pèr’ Sylvain ! J’prends une chaise,
J’étais pas mal, sans être à l’aise...
C’était par un ch’ti temps d’décembre
Qui brouillait l’jour gris dans la chambre ;
Les uns étaient en réflexion,
D’aut’ pleuraient, sans faire attention.
V’là q’celui qui port’ les p’tits morts
Arrive et dit : « Où donc q’ya l’corps ? »
On cherch’ partout, à gauche, à droite,
Tant qu’enfin l’pèr’, v’nant à trouver,
M’fait signe en colèr’ de m’lever :
J’m’étais ben assis d’sus la boîte !

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Salvador Dali

L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou.

Salvador Dali dans Journal d'un génie adolescentSignalez un problèmeDes citations similaires
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Deux bons vieux coqs

Le cabaret qui n'est pas neuf
Est bondé des plus vieux ivrognes
Dont rouge brique sont les trognes
Entre les grands murs sang de boeuf.
L'un d'entre eux, chenu comme un oeuf,
D'une main sur la table cogne,
Et, son verre dans l'autre, il grogne :
' Aussi vrai que j'suis d'Châteauneuf !
J'reste un bon coq, et l'diab' me rogne !
Je r'prendrais femm' si j'dev'nais veuf. '
' Dam ! moi, fait le père Tubeuf,
J'suis ben dans mes quatre-vingt-neuf :
Et j'm'acquitte encor de ma b'sogne ! '

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Deux bons vieux coqs

Le cabaret qui n’est pas neuf
Est bondé des plus vieux ivrognes
Dont rouge brique sont les trognes
Entre les grands murs sang de bœuf.
L’un d’entre eux, chenu comme un œuf,
D’une main sur la table cogne,
Et, son verre dans l’autre, il grogne :
« Aussi vrai que j’ suis d’ Châteauneuf !
J’ reste un bon coq, et l’ diab’ me rogne !
Je r’prendrais femm’ si j’ dev’nais veuf.
« Dam ! moi, fait le père Tubeuf,
J’ suis ben dans mes quatre-vingt-neuf :
Et j’ m’acquitte encor de ma b’sogne !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Je me ferai savant en la philosophie

Je me ferai savant en la philosophie,
En la mathématique et médecine aussi :
Je me ferai légiste, et d'un plus haut souci
Apprendrai les secrets de la théologie :

Du luth et du pinceau j'ébatterai ma vie,
De l'escrime et du bal. Je discourais ainsi,
Et me vantais en moi d'apprendre tout ceci,
Quand je changeai la France au séjour d'Italie.

O beaux discours humains ! Je suis venu si loin,
Pour m'enrichir d'ennui, de vieillesse et de soin,
Et perdre en voyageant le meilleur de mon âge.

Ainsi le marinier souvent pour tout trésor
Rapporte des harengs en lieu de lingots d'or,
Ayant fait, comme moi, un malheureux voyage.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Je ne commis jamais fraude ni maléfice

Je ne commis jamais fraude ni maléfice,
Je ne doutai jamais des points de notre foi,
Je n'ai point violé l'ordonnance du roi,
Et n'ai point éprouvé la rigueur de justice :

J'ai fait à mon seigneur fidèlement service,
Je fais pour mes amis ce que je puis et doy,
Et crois que jusqu'ici nul ne se plaint de moi,
Que vers lui j'aye fait quelque mauvais office.

Voilà ce que je suis. Et toutefois, Vineus,
Comme un qui est aux dieux et aux hommes haineux
Le malheur me poursuit et toujours m'importune :

Mais j'ai ce beau confort en mon adversité,
C'est qu'on dit que je n'ai ce malheur mérité,
Et que digne je suis de meilleure fortune.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Je ne

J'ai déjà perdu mon adresse,
J'ai oublié celui d'avant.
Je n'en sais plus de carresse...
Je ne suis plus, ni mari, ni amant.

Je n'ai plus de sentiments;
Je les ai perdu dans l'armée.
Je n'ai plus aucun armement...
Je suis totalement desarmé.

Je suis vide de tout ce que j'aimais,
Je n'ai plus de présent, c'est foutu;
Je vis juste du vide, du jamais...
Je ne sais plus, je n'en sais plus.

Je me cherche jusqu'à la fin de la vue,
Je te cherche, te palper lettres en Braille.
Je t'attends, mon autrui, toi, ma brue...
Je suis nu de moi-même, je me caille!

poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (11 novembre 2013)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Je suis malade

Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi
Je suis laide sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir

Je n'ai plus envie de vivre dans ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'aie plus de vie et même mon lit
Ce transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas

Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade parfaitement malade
T'arrive on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous

Comme à un rocher
Comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d'être heureuse quand ils sont là

Je bois toutes les nuits
Mais tous les whiskies
Pour moi on le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout

Je suis malade
Complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors

Je suis malade
Parfaitement malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent avant ta peau

Cet amour me tue
Si ça continue je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera

Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade
C'est ça je suis malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Et j'ai le coeur complètement malade
Cerné de barricades
T'entends je suis malade.

chanson interprété par DalidaSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Cri du cœur

Rondement, Mathurin
Mène dans sa carriole
La Dame qui s’affole
De filer d’un tel train.

Elle crie au trépas !
Le vieux dit : « Not’ maîtresse,
N’ soyez point en détresse
Puisque moi j’y suis pas.

Si yavait du danger
Vous m’ verriez m’affliger
Tout comm’ vous, encor pire !

Pac’que, j’ m’en vas vous dire :
J’ tiens à vos jours, mais j’ tiens
P’têt’ encor plus aux miens.

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Le cri du coeur

Rondement, Mathurin
Mène dans sa carriole
La Dame qui s'affole
De filer d'un tel train.

Elle crie au trépas !
Le vieux dit : ' Not' maîtresse,
N'soyez point en détresse
Puisque moi j'y suis pas.

Si y'avait du danger
Vous m'verriez m'affliger
Tout comm' vous, encor pire !

Pac'que, j'm'en vas vous dire :
J'tiens à vos jours, mais j'tiens
P'tèt' encor plus aux miens. '

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Alfred de Musset

A Madame M...

Vous m'envoyez, belle Emilie,
Un poulet bien emmailloté;
Votre main discrète et polie
L'a soigneusement cacheté.
Mais l'aumône est un peu légère,
Et malgré sa dextérité,
Cette main est bien ménagère
Dans ses actes de charité.
C'est regarder à la dépense
Si votre offrande est un paiement,
Et si c'est une récompense,
Vous n'aviez pas besoin d'argent.
A l'avenir, belle Emilie,
Si votre coeur est généreux,
Aux pauvres gens, je vous en prie
Faites l'aumône avec vos yeux.
Quand vous trouverez le mérite,
Et quand vous voudrez le payer,
Souvenez-vous de Marguerite
Et du poète Alain Chartier
Il était bien laid, dit l'histoire,
La dame était fille de roi;
Je suis bien obligé de croire
Qu'il faisait mieux les vers que moi.
Mais si ma plume est peu de chose,
Mon coeur, hélas! ne vaut pas mieux;
Fût-ce même pour de la prose
Vos cadeaux sont trop dangereux.
Que votre charité timide
Garde son argent et son or,
Car en ouvrant votre main vide
Vous pouvez donner un trésor.

poésie de Alfred de MussetSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Fantôme d'Ursule

Une nuit, — vous allez bien sûr être incrédule,
J’étais au coin du feu, lorsqu’en me retournant,
Je vis debout dans l’ombre un hideux revenant
Minuit sonnait alors à ma vieille pendule.

— « Me reconnais-tu, hein ? » dit-il en ricanant :
Et son ricanement fit un bruit de capsule.
Il ajouta : « je suis le fantôme d’Ursule :
« Je te parlais d’amour jadis, mais maintenant,

« J’aurai, vivant cadavre échappé de ma bière,
« Une loquacité féroce de barbière
« Pour te parler de mort, à travers mon linceul.

Cela dit, l’être blanc s’enfuit dans les ténèbres.
Et j’entends chaque nuit, lorsque je suis tout seul,
Un long chuchotement de paroles funèbres.

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Le Chasseur en soutane

Il tire aussi bien qu’il pérore,
Le grand curé sec et rustaud.
— Pour s’en aller chasser plus tôt,
Il dit sa messe dès l’aurore.

Ce n’est pas en vain qu’il explore
Le bois, la brande et le plateau !
Il tire aussi bien qu’il pérore,
Le grand curé sec et rustaud.

Mais son tricorne qu’il décore
D’une plume de cailleteau
Se profile au flanc du coteau.
Un coup part !… C’est un lièvre encore.
Il tire aussi bien qu’il pérore.

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Tu dis que Du Bellay tient réputation

Tu dis que Du Bellay tient réputation,
Et que de ses amis à ne tient plus de compte :
Si ne suis-je seigneur, prince, marquis ou comte,
Et n'ai changé d'état ni de condition.

Jusqu'ici je ne sais que c'est d'ambition,
Et pour ne me voir grand ne rougis point de honte :
Aussi ma qualité ne baisse ni ne monte,
Car je ne suis sujet qu'à ma complexion.

Je ne sais comme il faut entretenir son maître,
Comme il faut courtiser, et moins quel il faut être
Pour vivre entre les grands, comme on vit aujourd'hui.

J'honore tout le monde et ne fâche personne :
Qui me donne un salut, quatre je lui en donne :
Qui ne fait cas de moi, je ne fais cas de lui.

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La Vie en Rose

Des yeux qui font baiser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche,
Voila le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.

Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ca me fait quelque chose.

Il est entre dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.

C'est lui pour moi. Moi pour lui
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a jure pour la vie.

Et des que je l'apercois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat

Des nuits d'amour a ne plus en finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des enuis des chagrins, des phases
Heureux, heureux a en mourir.

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.

Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ca me fait quelque chose.

Il est entre dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.

C'est toi pour moi. Moi pour toi
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a jure pour la vie.

Et des que je l'apercois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat

chanson interprété par Edith PiafSignalez un problèmeDes citations similaires
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